Panama papers : la Société générale "dans le top 5" des créatrices de sociétés offshore
Après l'analyse des données Panama Papers, le quotidien Le Monde (article sur abonnement) estime que la Société générale fait partie des cinq grands groupes bancaires qui ont créé le plus grand nombre de sociétés offshore, par le biais de Mossack Fonseca.
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Le cabinet d'avocats panaméen aurait immatriculé 979 sociétés offshore pour le compte de la Société générale entre 1977 et 2015. Toutefois, l'activité s'était ralentie depuis 2012, précise Le Monde : seule une centaine de ces entités restent actives, tandis que d'autres ont été fermées ou transférées. Selon le quotidien, la Société générale n'organise pas ces sociétés offshore depuis la France, mais depuis des filiales installées dans des pays moins regardants. Les deux tiers, d'après les révélations du jour, ont été créées depuis le Luxembourg et le reste depuis la Suisse ou via les Bahamas.
Des entités gérées de façon "totalement transparente" selon la banque
A chaque fois, le schéma est le même, explique le journal qui relève "la plus grande opacité sur ces pratiques" : ces sociétés offshore font appel à des prêtes-noms. Elles ont des dirigeants ou des actionnaires fictifs. L’objectif, c’est évidement de rendre le chemin menant vers les véritables propriétaires le plus tortueux possible. Ces entreprises "écran" sont domiciliées aux Seychelles, aux îles Vierges ou encore au Panama. Toutes ont été montées avec l'aide du cabinet Mossack Fonseca dont les archives ont fuité.
L'ensemble de ces révélations détonne avec la position prise par la banque ces dernières années. En 2010, la Société générale avait annoncé la fermeture de sa filiale au Panama, assurant qu’elle voulait cesser ses activités dans ce paradis fiscal. Ce mardi, dans un communiqué, elle précise que "quelques dizaines" de ces entités créées pour ses clients étaient encore actives. Et la banque précise que ces entités sont gérées de façon "totalement transparente".
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