Avec "Open", Orangea déjà séduit plus d’un million de consommateurs, attirés par la simplicité del’offre : "Un seul abonnement, une seule facture, un seul serviceclient", comme le vante la publicité.Le revers de la médaille ? Un contrat qui "emprisonne"les consommateurs, selon l’UFC-Que Choisir. Des consommateurs "verrouillésdans la durée et leurs coûts de sortie augmentent très fortement. Cela limiteleur possibilité de rejoindre un autre opérateur plus performant ou innovant,restreignant dès lors le jeu concurrentiel", poursuit l’association. En cause : l’article 8 des conditions générales de vente de l’offre "Open",stipulant que la résiliation de l’un des volets de l’offre (la ligne mobile parexemple) entraîne la résiliation totale du contrat. Orange empêche également les consommateurs quittant "Open" de conserverleur numéro de téléphone chez un autre opérateur, ce qui est contraire à laloi.Toute demande de résiliation à l’initiative du client vaut égalementrésiliation du contrat Orange Open. Toute demande de portabilité sortante dunuméro mobile vaut demande de résiliation du contrat Orange Open (article 8)Orange se défend. Plaide le problème technique – en cours de résolution– s’agissant de la portabilité du numéro. Et l’incompréhension, s’agissant desconditions de sortie de l’offre "Open". Orange affirme s’être appuyésur la loi. Son service juridique serait sûr de son fait. L’UFC-Que Choisir a saisi l’Autorité de la concurrence, qui devra trancher.