Opel a annoncé vendredi un accord avec les syndicats européens sur un plan de restructuration
En suspens depuis des mois, il prévoit 265 millions d'euros de concessions salariales par an.
"Ce cadre d'accord européen et les accords conclus dans chaque pays, y compris en Allemagne, sont des étapes importantes vers le succès de notre nouvelle entreprise", selon Nick Reilly, patron du constructeur allemand, filiale du groupe US General Motors.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse avec le président du comité d'entreprise européen, Klaus Franz.
Les salariés ont concédé 265 millions de concessions salariales par an, pour un plan de restructuration qui prévoit de supprimer 8.300 emplois sur près de 50.000 en Europe. La signature formelle de l'accord, qui prévoit aussi un changement de statut de la société et une participation des salariés aux bénéfices éventuels à venir, doit intervenir "dans les prochains jours, a ajouté M.Reilly.
Au total, General Motors compte financer la restructuration de sa branche européenne (Opel et sa jumelle britannique Vauxhall) à hauteur de 1,9 milliard d'euros, et a demandé aux Etats européens des garanties publiques à hauteur de 1,8 milliard d'euros. Mais le groupe américain s'est jusqu'ici cassé les dents sur les réticences de l'Allemagne, à laquelle il demande la plus grande partie des garanties (plus d'un milliard d'euros), et près de la moitié des suppressions d'emploi (3.900).
17 repreneurs potentiels intéressés par l'usine d'Anvers
Opel discute avec 17 investisseurs intéressés par son usine belge d'Anvers, promise à la fermeture faute de repreneur d'ici à septembre, a déclaré vendredi le président du comité d'entreprise européen Klaus Franz qui a refusé de nommer. Selon lui, ils ont fait montre d'un "grand intérêt" pour la reprise du site.
Opel s'est donné jusqu'au 30 septembre pour trouver un repreneur pour son site belge, dont la taille serait réduite et dans lequel Opel pourrait conserver une part minoritaire. En cas d'échec, la fermeture interviendrait en fin d'année.
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