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Nouvelle journée d'incertitude sur les places financières

Après la nouvelle plongée des bourses mondiales hier, l'incertitude plane sur la journée. Les bourses asiatiques ont reculé cette nuit, mais sans plonger. Hier, Wall Street et les bourses européennes ont violemment rétrogradé, minées par les rumeurs de dégradation de la note de la France, sur la santé de la Société Générale et sur le plan de sauvetage de la Grèce.
Article rédigé par franceinfo
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ACTUALISE A 9H10 (ouverture des places européennes) :

Les analystes financiers commencent sérieusement à perdre leur latin. Hier encore, nombre d'entre eux prévoyaient une accalmie sur le front des places financières, mais c'était sans compter sur l'humeur capricieuse des marchés, affolés par la moindre rumeur.

Les prédictions ce matin relèvent de la boule de cristal ou du marc de café. Les bourses asiatiques, qui constituent un indicateur de l'humeur de la planète finance ne dégagent pas de tendance claire. Encore cette tendance ne s'est-elle pas toujours révélée suivie par les places européennes, qui prennent le relais.

Après une séance de pause, les marchés asiatiques sont repartis à la baisse en cours de séance, sans chuter lourdement pour le moment. A Tokyo, l'indice Nikkei clôture en baisse de 0,63%. En séance, Séoul a plongé de 4% lors des premiers échanges mais se redressait de 0,75% tandis que Hong Kong ne cédait que 0,89% et Shanghai 1,58%. Sydney était à l'équilibre à la mi-séance.

A ce jeu du “je te tiens, tu me tiens par la barbichette”, chacun attend de savoir ce que va faire l'autre pour se déterminer. “Le fond de l'affaire, c'est que la peur est grande sur les marchés”, souligne Michael McCarthy, chef de la stratégie chez CMC Markets en Australie. Et les mouvements imprévus de l'Europe et des Etats-Unis mercredi tétanisent les marchés asiatiques.

Ce matin, les places européennes ont ouvert en hausse. A Paris, le titre de la Société Générale, victime des rumeurs d'hier, a été brièvement suspendu, puis s'est envolé à plus de 8%, avant de modérer ce mouvement.

Dans ce contexte, la moindre information ou même rumeur (lire notre article) met le feu aux poudres, comme ce mercredi, avec les rumeurs de dégradation de la note française, les fausses informations sur la santé de la Société Générale (lire l'interview du PDG, Frédéric Oudéa), et la question du plan de sauvetage de la Grèce qui provoque toujours une réaction allergique des marchés.

Grégoire Lecalot, avec agences

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