Nouvelle chute du marché du disque
Le marché de gros des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), ne représente plus que 318 millions d'euros au premier semestre 2007, contre 383 au premier semestre 2006.
La baisse la plus significative concerne les ventes physiques, c'est-à-dire les cédés et vinyles. Une chute de près de 20%, que les ventes numériques (internet et téléphonie mobile) sont loin de compenser puisqu’elles ne représentent que 7% du marché.
En cinq ans, le marché de gros des ventes physiques a donc perdu 50% de sa valeur, passant de 577 millions d'euros au premier semestre 2002 à 295 en 2007.
_ Parmi les ventes physiques, la plus forte baisse au premier semestre 2007 est enregistrée par les singles (-62,7%).
La variété française sauve les meubles
Dans ce marasme, la seule bonne nouvelle concerne la part du répertoire francophone, qui atteint le record de 69% des ventes de disques de variété.
_ Le classique, lui, a chuté de 33% par rapport à un premier semestre 2006, où il avait été dopé par les coffrets à bas prix du distributeur Abeille Musique.
« Nous avons deux urgences », commente le directeur général du Snep (Syndicat National de l'Edition Phonographique), Hervé Rony : "Premièrement, savoir quels moyens on se donne pour lutter contre le Piratage ». Il s’agit surtout de faire cesser le sentiment d’impunité qui prévaut sur Internet et de promouvoir les sites de téléchargements légaux. « Deuxièmement, un besoin d'aides financières, pourquoi pas fiscales, pour finir l'année ».
_ Les producteurs vont faire part de leurs demandes au PDG de la Fnac, Denis Olivennes, chargé par le gouvernement d'une mission sur la lutte contre le téléchargement illicite et pour le développement de l'offre culturelle légale sur Internet.
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