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Nokia et Alcatel-Lucent confirment leur fusion

Le nouveau groupe, issu de la fusion entre le Finlandais Nokia et le Français Alcatel-Lucent s'appellera Nokia Corporation. Son siège se trouvera en Finlande et il y aura une "forte présence" en France. Dans le communiqué publié ce mercredi, le groupe finlandais annonce aussi que ses actionnaires détiendront 66,5% du groupe et ceux d'Alcatel-Lucent 33,5%.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Risto Siilasmaa, le nouveau PDG de Nokia Corporation © Reuters-Lehtikuva Lehtikuva)

Nokia et Alcatel-Lucent fusionnent. Le nouveau groupe, qui veut être un leader mondial de l'innovation dans les technologies, s'appellera Nokia Corporation. Dans son communiqué Nokia écrit qu'il aura son siège en Finlande et une "forte présence" en France. L'équipementier finlandais annonce aussi que ses actionnaires détiendront 66,5% du groupe et ceux d'Alcatel-Lucent 33,5%. Le groupe français Alcatel-Lucent est valorisé à 15,6 milliards d'euros. L'accord nécessite à présent le feu vert des autorités de la concurrence en Europe, en Chine et aux Etats-Unis.

Les conseils d'administration des deux sociétés ont approuvé les termes de l'opération qui devrait être finalisée au premier semestre de 2016. La nouvelle entité se donne pour ambition de dégager environ 900 millions d'euros de synergies sur ses coûts d'exploitation en 2019 en année pleine ainsi que 200 millions de réduction des dépenses d'intérêts financiers à horizon 2017. Nokia a indiqué dans un premier temps ne pas prévoir pas de suppressions d'emplois supplémentaires à l'issue du plan de restructuration d'Alcatel. Un peu plus tard, le PDG a précisé qu'il était "trop tôt pour évaluer les suppressions d'emplois nécessaires pour atteindre l'objectif de synergies des coûts ".

 Selon Michel Combes, patron d'Alcatel-Lucent, Nokia Corporation devrait "augmenter les activités de recherche et développement en France de 25% ", et embauchera "500 chercheurs de plus " pour passer de 2.000 à 2.500. Le directeur précise qu'il a voulu un rachat global d'Alcatel qinon, Alcatel aurait été "trop petit et trop spécialisé si il avait cédé seulement sa partie mobile ". Il a par ailleurs indiqué qu'il ne serait pas le vice-président du groupe.

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