Noël approche, les festivités de la consommation commencent
26% des gens disent réduire leurs dépenses de fin d'anneé cette fois-ci. Une tendance observée depuis quatre à cinq ans déjà. Une consommation de Noël qui plafonne donc, mais pourquoi ? La conjoncture toujours cité en premier n'est sans doute pas la plus déterminante. Robert Rochefort, chercheur au Crédoc, affirment qu'il y a un ras-le-bol du "tout acheter" à cette période.
_ Ce ras-le-bol aurait fait naître des "comportements intelligents" : des proches qui se mettent en commun pour offrir un cadeau plus importants, plutôt que de multiplier les paquets ou la montée en flêche des bons d'achat. Il crée aussi chez certains une angoisse de la course effrenée dans les magasins. Les cadeaux sont ainsi choisi de plus en plus longtemps à l'avance...
_ Une angoisse qui n'est pas partagée par tous. Les enfants, eux, se réjouissent de cette période des fêtes, synonyme de jouets. Beaucoup planchent déja sur leur liste au Père Noel. Mais le marché du jouet ne risque t il pas de souffrir de l'actualité néfaste de ces derniers mois ?
Les 500 euros en moyenne attribués aux dépenses de fin d'année par foyer intéressent aussi les commerçants. Les boutiques de l'hexagone -dont les performances économiques annuelles sont souvent déterminées par les résultats de fin d'année- se mettent au diapason de l'esprit festif des mois de novembre et décembre. Elles parient gros sur des ventes élevées et font tout pour encourager le client. Hier en fin d'après-midi, les Galeries Lafayette ont lancé dans toute la France un véritable "arsenal" spécial Noël. Illuminations, vitrines, espaces cadeaux... L'investissement coûte cher.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.