Cet article date de plus de treize ans.

New Fabris c’est fini !

L’ensemble des machines, du matériel et des bureaux partira aux enchères aujourd’hui. _ Un commissaire priseur Lyonnais vendra tout ce qu'il reste de l'entreprise, liquidée l’année dernière. _ Le 31 juillet 2009, le personnel quittait définitivement le site après avoir obtenu une prime de 12 000 euros. 366 salariés ont perdu leur emploi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

L’équipementier automobile New Fabris basé à Châtellerault (Vienne) avait, l’été dernier, défrayé la chronique.
Le 16 juin le tribunal de commerce de Lyon liquidait l’entreprise.
Les “Fabris” ont tout fait pour sauver leur usine. Ils avaient même menacé de la faire sauter avec des bonbonnes de gaz.
_ Aujourd’hui, une vente aux enchères est organisée sur le site.
Des acheteurs sont venus faire des repérages. Il y a 400 lots à liquider.

     

Au centre de l'usine, une vingtaine de transpalettes alignées. “On dirait un cimetière” lâche une salariée dépitée. Des lots de petites pièces ont été reconstitués, des cartons sont prêts sur des meubles à vendre.
Les machines portent des numéros, mais elles n'ont même pas été nettoyées.
_ Six mois après la liquidation, il ne reste plus grand chose. Même le stock de pièces qui avait servi de monnaie d'échange a disparu.

Les machines devraient partir pour une autre vie, au Portugal, dans une autre usine ou 200 salariés les attendent.
Pour les ouvriers poitevins, restent des vigiles à l'entrée de l'usine, et des inscriptions qui rappellent la lutte de l'été dernier.

Page web : Mikaël Roparz
Reportage : Matthieu Darriet

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.