Mouvements sociaux : front commun des patrons pour "le respect du droit"
Les signataires de l'appel à l'Etat sont le Medef, la CGPME, la FNSEA, l'UDES, l'UNAPL et l'UPA. Ces six organisations représentant les petites et moyennes entreprises, le patronat, les agriculteurs, les artisans, les professions libérales et l'économie sociale et solidaire, s'adressent à l'Etat pour "tirer le signal d'alarme" face aux conflits sociaux qui se succèdent en France "depuis plusieurs semaines".
CP commun @CGPMEnationale @FNSEA @medef @UDESnationale @unapl_officiel et @UPAofficiel #Blocages #penuriecarburant pic.twitter.com/xVqgj0Ujc1
— MEDEF (@medef) May 25, 2016
Les représentants des entreprises estiment dans un communiqué que "les grèves dans les transports et les difficultés d'approvisionnement en carburant commencent à impacter l'activité économique" du pays. Les organisations patronales posent un premier diagnostic des effets des mouvements sociaux et jugent que "certaines entreprises tournent au ralenti, les plus fragiles d'entre elles voyant même leur existence menacée". Le communiqué est publié alors que plusieurs appels à la grève dans le secteur des transports ont été lancés ces derniers jours.
Une "surenchère" inacceptable
"Il appartient à l'Etat de veiller au respect du droit et de prendre les mesures permettant de garantir l'intérêt général, la liberté de travailler et de circuler rapidement" poursuivent les signataires. Ils estiment aussi que "la surenchère actuelle dépasse le cadre acceptable d'un mouvement de contestation". Et de citer "la violence des propos et des actes" qui ne sont "pas admissibles". Si la grève est un droit, il y a également un droit de la grève qui ne peut avoir pour seule finalité le désordre" ajoute le communiqué.
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