Violation du secret de la défense : non-lieu pour un journaliste
A l'origine de cette affaire, un article intitulé "11 Septembre 2001,
les Français en savaient long" publié le 17 avril 2007 par Le Monde. Des révélations qui s'appuyaient sur des fac-similés de notes "confidentiel-défense" de la DGSE.
Et lors de la perquisition au domicile de Guillaume Dasquié, les enquêteurs trouveront des notes de la Direction générale de la sécurité extérieure et d'autres documents classifiés. Mais pendant sa garde à vue à la Direction de surveillance du territoire, il refusera de livrer l'identité de sa source.
Le ministère de la Défense avait porté plainte une première fois, puis une seconde après la publication d'un autre article sur un site de Guillaume Dasquié, www.geopolitique.com.
"À toute la DCRI, à ses zélés relais et à ses traîtres assermentés..."
Sept ans après, ce journaliste - qui a aussi été chroniqueur sur France Info - vient donc de bénéficier d'un non-lieu. "Je me réjouis de cette décision qui est de nature à réconcilier des principes de la liberté de la presse avec les nécessités de la défense nationale ", a commenté Me Jean-Marc Fedida, son avocat.
Quant à lui, il s'est contenté de ces quelques mots : "À
toute la DCRI, à ses zélés relais et à ses traîtres assermentés, je veux
souhaiter une très bonne année".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.