Cet article date de plus de treize ans.

Syrie : Bachar al-Assad ignore la contestation mais annonce des élections

Alors que l'Europe s'apprête à annoncer des sanctions à l'égard de la Syrie, le président Bachar al-Assad a semblé très sûr de lui lors d'une intervention à la télévision d'État ce dimanche soir. Il a balayé d'un revers de manche les appels occidentaux à son départ mais a cependant annoncé des élections législatives après une série de réformes qui permettront à d'autres partis que le Baas de se présenter.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Lors de cette intervention à la télévision nationale Bachar al-Assad a insisté : il est "un président qui a été choisi par le peuple syrien et qui n'a pas été installé par l'Occident, un président qui n'est pas fabriqué aux Etats-Unis ". Sous entendu, les appels à sa démission lancés de l'étranger n'ont aucune valeur à ses yeux.

Encore moins les menaces de sanctions économiques brandies par l'Union européenne. En effet mardi pourraient être annoncées "des mesures restrictives dans le secteur du pétrole, notamment un embargo sur l'importation de pétrole brut syrien ", aux termes d'un accord auquel les ambassadeurs des pays de l'UE sont parvenus.

Le président syrien n'a pas semblé ému, déclarant que son pays n'a pas que l'Europe pour client...

Depuis plusieurs semaines les voix s'élèvent contre la brutalité du régime. Plus de 2.000 personnes ont été tuées par les forces du régime depuis le début de la répression le 15 mars, selon le secrétaire général adjoint de l'ONU Lynn Pascoe.

Le président a donc tout de même envoyé un léger signe de bonne volonté.

Des élections législatives devraient avoir lieu en février 2012 après une série de réformes qui permettront à d'autres partis que le Baas de se présenter.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.