PPDA explose l'audience pour ses adieux
Cravate bleu électrique, veste sombre. Ton posé, mine sérieuse. Pendant plus d'une demi-heure, PPDA s'est adressé aux téléspectateurs comme si de rien n'était. Déroulant les sujets de la journée, intervention de Nicolas Sarkozy devant le Parlement européen, polémique sur le cambriolage de Ségolène Royal, projet de loi sur le logement...
Mais dans ses derniers commentaires, Patrick Poivre d'Arvor s'est permis quelques allusions à son départ. Commentant les images de la naissance de girafons au zoo de Vincennes, il a cette phrase à double-sens : "parfois on croit chuter, mais on rebondit très vite"...
"Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser"
Quelques minutes plus tard, il clôt son dernier sujet en citant Shakespeare. "Shakespeare qui avait écrit "ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser". Or très modestement, puisque je n'ai pu éviter ce qui arrive ce soir, je vous embrasse tous".
Visiblement ému, PPDA a parlé d'un "métier magique", d'un "journal au succès jamais démenti". S'adressant à ses millions de téléspectateurs, il a affirmé : "Ce lien que nous avons tissé ensemble, il est unique, nul ne peut le défaire". Avant de promettre : "je suis sûr qu'on se reverra très
vite".
Et conclut : "Je vous laisse cet été entre de bonnes mains, puisque ce sont celles d'Harry Roselmack". Pas un mot en revanche sur celle qui lui succède, Laurence Ferrari...
Le journaliste, âgé de 60 ans, l'une des figures historiques de la chaîne, était en poste depuis vingt ans, avant d'être "brutalement" remercié. Ironie de l'affaire, son dernier JT a réalisé -curiosité oblige- un record d'audience : 9,6 millions de téléspectateurs -soit 49,3% de part d'audience- contre une moyenne de 8,1 millions, selon Médiamétrie.
Céline Asselot
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