"Plus de justice sociale" pour le nouveau président du FMI
"Les bases de la croissance mondiale reposent sur des bases solides", a scandé Dominique Strauss-Kahn. La crise financière actuelle ne devrait pas, selon lui, avoir d'"effets dramatiques" sur la croissance mondiale. Des propos optimistes pour la première déclaration publique du futur président du Fonds Monétaire International.
Après avoir rassuré ses auditeurs, l'ancien ministre de l’Economie et des Finances revient immédiatement sur les quotes-parts, souhaitant une meilleure représentativité des pays membres du FMI. Un souci d’équité qui ne sera possible que si que l'Europe et la Russie "transfèrent un peu de leurs quotes-parts à d'autres pays", propose-t-il.
Dominique Strauss-Kahn ne veut plus d’un FMI "gendarme", qui prête de l’argent en contrepartie de règles très dures pour les pays en difficulté, il veut en finir avec l’image d’un FMI maniant le "gros bâton". Il envisage de travailler davantage en collaboration avec la Banque mondiale, voir avec "d'autres institutions comme le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC)" dans le cas de "problèmes globaux".
Quand on lui demande s’il pense se présenter à la présidentielle française de 2012 -comme en 2007- il reste silencieux. Et se contente de rappeler que le mandat qui vient de lui être confié au FMI est un contrat de cinq ans !
Dominique Strauss-Kahn avait été reçu ce matin à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy, au cours d'un tête-à-tête qui lui a laissé "une bonne impression". Le chef de l'Etat quant à lui s'était dit "persuadé" que Dominique Strauss-Kahn "serait un excellent responsable du FMI..."
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