Optimiste, le G20 veut en finir avec les crises alimentaires

Le ministre français de l'Agriculture Bruno Lemaire a résumé cette première réunion de façon dithyrambique : "Aujourd'hui est un grand jour, nous sommes parvenus à un accord historique" . L'objet de cette satisfaction, est un texte qui fonde un "Conseil de sécurité agricole".

Adopté par les ministres de l'Agriculture du G20 il a pour objectif d'éviter une nouvelle flambée des cours des produits agricoles. Lesquels avaient atteint des sommets ces derniers mois, aggravant la situation des 900 millions de personnes souffrant de malnutrition à la surface du globe.

L'accord liste plusieurs moyens d'action : soutenir la production et la productivité agricole, une meilleure transparence des marchés, une coordination politique internationale, réduire les effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables et enfin mettre en place de nouvelles règle de fonctionnement des marchés des matières premières.

Les Organisations non gouvernementales ont de leur côté réservé un accueil mitigé au chapitre de l'accord, faisant référence aux biocarburants (éthanol et biodiesel), souvent accusés d'être l'un des facteurs de la hausse des prix de certains produits agricoles, comme le maïs ou la canne à sucre. Un dossier qui avait été écarté de l'ordre du jour de cette réunion...

Caroline Caldier, avec agences