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"Mobilisation générale" pour sauver la zone euro

Dos au mur, après une nouvelle journée de dégringolade des principales bourses mondiales, les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont mis d'accord cette nuit sur un mécanisme permanent de gestion de la crise. Après huit heures de discussions, ils ont notamment décidé la mise en place d'un fonds de soutien pour aider les pays en grave difficulté financière.
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Ils se sont aussi dits prêts à "accélérer"
leurs efforts de réduction de déficits dans les années à venir afin de pouvoir
revenir dans les limites autorisées dans l'UE. Ils se sont mis d'accord pour
renforcer le Pacte de stabilité, l'instrument qui limite les déficits publics
nationaux des différents pays, et pour “des sanctions plus efficaces” pour les
mauvais élèves.

Vers un gouvernement économique de la zone euro?

“Nous avons décidé de doter la zone euro d'un véritable
gouvernement économique” a annoncé Nicolas Sarkozy, qui a
dit qu'il s'agissait d'une “réponse systémique à une crise
systémique” avec des répercussions mondiales. Il a donc insisté sur la nécessité d'une “mobilisation générale.”
La zone euro va adresser “un signal très clair” aux spéculateurs sur les
marchés en mettant sur pied ce mécanisme, a ajouté la chancelière allemande
Angela Merkel.

Dans l'immédiat, les chefs d'Etat et de gouvernement
ont définitivement approuvé le plan de prêts à la Grèce de 110 milliards d'euros sur trois
ans déjà accepté dans son principe. Il sera financé à hauteur de 80 milliards
d'euros par les partenaires de la Grèce dans la zone euro, le FMI apportant le
reste.

Nouvelle dégringolade des bourses hier.

La Bourse de Paris a fini la dernière séance de la semaine sur un plongeon
de 4,60%, Francfort, comme Milan, ont perdu 3,27%, Londres 2,62%, Madrid 3,28%,
Moscou plus de 5%, Bruxelles 4,33%, Athènes 2,86% et Lisbonne 2,94%.

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