Libération : une nouvelle formule "plus optimiste"
Un an après une grave crise financière, la suppression de plusieurs dizaines de postes, et le départ de Serge July, Libération semble avoir enrayé la baisse de sa diffusion : son nouveau directeur, Laurent Joffrin, souligne des ventes en hausse de 7% sur les huit premiers mois de l'année.
Mais, comme l'ensemble de la presse quotidienne, Libération souffre de la mauvaise santé du marché publicitaire. Et comme ses concurrents Le Monde et Le Figaro en 2005, La Tribune en 2006, Libération a donc mis au point une nouvelle formule, pour attirer de nouveaux lecteurs... et de nouveaux annonceurs.
Pour ce faire, Laurent Joffrin annonce la couleur : l'intégralité des pages du journal va passer à la quadrichromie (dès aujourd'hui pour Paris et Nancy, en février-mars pour le reste du pays) ; le ton également est annoncé moins sombre : "nous voulons faire un journal qui diffuse non pas de l'angoisse mais de l'énergie, qui redonne le goût de l'avenir, qui soit un
laboratoire de l'avenir", explique Laurent Joffrin.
Libération est désormais divisé en trois parties, mettant en valeur notamment les choix éditoriaux de la rédaction mais aussi les réactions les lecteurs et des internautes. Pas question en revanche de toucher au fameux losange rouge de la "Une". Le format non plus ne change pas.
Cette nouvelle formule représente un investissement de 150.000 euros.
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