Les kiosquiers de Paris à bout de souffle
Les kiosquiers de Paris, en très grande difficulté financière, sont en grève ce lundi 6 novembre.
Derrière la belle carte postale parisienne, Nelly, 55 ans, s'active dans son kiosque de Saint-Germain-des-Prés. Elle exerce cette activité depuis plus de trente ans et le secret de cette longévité, c'est sa passion pour son métier. "J'aime la rue, j'aime travailler dans la rue, j'aime bien être dehors, j'aime bien voir la vie passer", explique-t-elle.
Un tiers des kiosquiers dans le rouge
Son kiosque est ouvert non-stop, de 5h à 22h, toute la semaine même le dimanche, Nelly travaille 12 heures par jour, secondée par deux salariés à mi-temps. Les clients sont attachés à ce commerce de proximité, symbole de la vie parisienne. En apparence, tout va bien pour Nelly, et pourtant son beau-frère, retraité, doit l'aider bénévolement le dimanche, impossible pour elle d'embaucher une troisième personne à mi-temps. Sur les 370 kiosques présents à Paris, Nelly fait partie des 150 professionnels qui vivent au-dessus du salaire minimum. Un tiers d'entre eux ne s'en sort pas, malgré les subventions municipales.
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