Les Français utilisent de plus en plus internet dans leurs relations avec leur banque selon une étude du Credoc

50% des personnes interrogées par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) utilisent prioritairement internet pour consulter la situation de leurs comptes courants, surtout les ménages aisés, les 25-44 ans, les CSP et les classes moyennes.

En revanche, peu envisagent de passer à une banque 100% en ligne.

Selon cette étude menée par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour la banque en ligne monabanq, Internet est aussi devenu le moyen le plus utilisé pour contacter un conseiller clientèle: 27% des personnes qui l'ont fait au cours des six derniers mois sont passés par le site de leur banque, 21% se sont rendus dans leur agence et 12% ont appelé leur conseiller.

Les atouts d'internet sont aussi, selon les usagers, de permettre de gérer ses comptes à toute heure, et de raccourcir le temps nécessaire pour l'enregistrement des opérations bancaires. Un Français sur cinq (18%) est insatisfait des horaires de sa banque principale.

Cette évolution "s'inscrit dans une tendance de fond à la croissance de l'usage quotidien d'internet", note le Crédoc.

Pour autant, les clients des banques sont fort peu nombreux à avoir fait le choix de la banque 100% en ligne: ils sont 1% (1% n'ayant aucune banque, 97% une banque de réseau exclusivement, 1% les deux), ce qui représente un peu moins de 500.000 personnes, selon l'étude.

Et la tendance ne semble pas près de s'inverser. Sur les 10% qui envisagent de changer de banque en 2010, seuls 12% pourraient s'orienter vers une banque exclusivement en ligne. Les 88% restants expliquent souhaiter disposer d'une agence bancaire (89%) et d'un conseiller clientèle dédié (82%). 52% n'ont pas confiance dans les banques en ligne.

L'opacité des frais bancaires en cause
88% des Français sont satisfaits de leur banque. Ceux qui ne le sont pas mettent en avant les frais élevés (69%) et le manque de conseil (61%).

74% des sondés déclarent ne pas connaître le montant des frais bancaires qui leur a été envoyé début 2009, note même l'étude