Les estimations ont commencé à circuler dès 18h dimanche sur Twitter
Comme lors du 1er tour, les adeptes français du site de microblogging, dont un certain nombre de journalistes, ont retransmis dès la fin d'après-midi les sondages du journal suisse Le Temps et du journal belge Le Soir.
Ils ont parfois aussi livré des estimations erronées, fantaisistes, ou manipulatoires.
L'Ifop a ainsi indiqué en moins de140 signes : "l'IFOP ne réalise pas d'estimation en IDF ce soir. Les chiffres circulant actuellement sur Twitter sont FAUX".
Une loi obsolète ?
Le code électoral stipule qu'"en cas d'élections générales, aucun résultat d'élection, partiel ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain. Il en est de même dans les départements d'outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote dans chacun des départements concernés. En cas d'élections partielles, les mêmes dispositions s'appliquent jusqu'à la fermeture du dernier bureau de vote de la circonscription territoriale intéressée." Amendes prévues à la clé, pouvant aller de 3750 à 75.000 euros d'amende (selon LeFigaro.fr).
La loi peut paraître obsolète puisqu'Internet ignore les lois nationales (s'il n'y a pas de censure) et permet de consulter d'un clic les médias étrangers.
Signalons aussi que les résultats officiels étaient twittés en direct et officiellement par le ministère de l'Intérieur (il fauit suivre @Place_Beauvau).
"Bleuepoubelle" ou "rosepoubelle" ?
Pour animer la journée de dimanche, les twitterers de gauche se sont livrés à un concours de photos "bleuepoubelle" (les poubelles des bureaux de vote pleines de bulletins UMP et parfois FN) avec indication du bureau de vote et parfois une certaine créativité dans la prise de vue ou le retouchage Photoshp. Les sympathisants de droite ont évidemment répliqué avec des "rosepoubelles", catégorie toutefois moins fournie.
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