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La directrice générale déléguée de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), annonce son départ de la structure

"Après neuf mois de manoeuvres qui ont sali mon honneur et ma réputation, je prends acte de ma révocation déguisée" de la structure qui englobe notamment France 24 et RFI, déclare Christine Ockrent au Figaro.fr"Je ne démissionne pas. Rien ni personne ne peut m'y contraindre. Et d'ailleurs je ne vois pas pour quel motif!", ajoute-t-elle.
Article rédigé par France2.fr
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Christine Ockrent, mai 2011. (AFP - Thomas Samson)

"Après neuf mois de manoeuvres qui ont sali mon honneur et ma réputation, je prends acte de ma révocation déguisée" de la structure qui englobe notamment France 24 et RFI, déclare Christine Ockrent au Figaro.fr

"Je ne démissionne pas. Rien ni personne ne peut m'y contraindre. Et d'ailleurs je ne vois pas pour quel motif!", ajoute-t-elle.

Christine Ockrent est en guerre depuis des mois avec le PDG de l'AEF, Alain de Pouzilhac avec, en toile de fond, une affaire d'espionnage et une plainte pour harcèlement moral déposée par l'ex-présentatrice vedette des journaux télévisés.

En décembre, les salariés de France 24 avaient voté une motion de défiance à 85% contre Christine Ockrent.

Une procédure devant le tribunal de commerce
Aujourd'hui, elle dit éprouver une souffrance qu'elle n'avait "jamais expérimentée". "Celle d'être isolée, totalement empêchée d'exercer mes fonctions et d'être payée à ne rien faire depuis des mois".

Et d'annoncer qu'elle engage une procédure devant le tribunal de commerce en tant que mandataire social, tout en maintenant toutes ses plaintes antérieures, notamment pour harcèlement moral.

"Je ne lâcherai rien et j'attends toujours qu'Alain de Pouzilhac m'explique pourquoi il faut que je parte", dit-elle encore, déplorant que ce dernier considère selon elle France 24 comme "sa propriété personnelle".

Une motion de défiance contre Pouzihac à RFI
Par ailleurs, une partie des salariés de RFI a voté mardi soir une motion de défiance contre Alain de Pouzilhac pour marquer son opposition aux projets en cours, notamment le déménagement de RFI dans le cadre de la fusion avec France 24, à l'appel de l'intersyndicale (sauf la CFDT).

Sur 360 salariés votants (pour une entreprise de plus de 1.000 personnes), 348 se sont prononcés pour la motion de défiance, adoptée à 97%, contre le PDG de RFI.

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