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L'Union européenne se prononce contre le commerce du thon rouge

L'UE défendra cette position - partagée par de nombreux pays, sauf le Japon - lors de la réunion consacrée à ce sujet, à la fin de la semaine. _ Prudents, les pays européens plaident pour une application différée. Et des dérogations nationales...
Article rédigé par franceinfo
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La pêche industrielle du thon rouge vit-elle ses derniers instants ? Il est encore bien trop tôt pour l'affirmer aussi catégoriquement. N'empêche... L'interdiction du commerce international du poisson fait consensus à peu près partout - sauf au Japon qui consomme à lui seul 80% des captures mondiales de thon rouge.

Après les Etats-Unis, c'est donc l'Union européenne qui s'est prononcée officiellement aujourd'hui.
_ La décision a été prise à la majorité qualifiée, contre l'avis notamment de Malte, mais avec le soutien d'autres Etats pêcheurs, dont la France.

Les pays européens plaident pour l'interdiction du commerce international du thon rouge. Ce qui permet de maintenir des “dérogations” pour la pêche artisanale, dans les eaux nationales des Etats pêcheurs.

L'UE défendra donc cette position lors de la réunion de la CITES, l'organisation de 175 membres affiliée à l'ONU, chargée de la protection des espèces en danger, qui s'ouvre samedi prochain à Doha, au Qatar.

L'Europe semble avoir choisi la voie de la mesure. A Doha, elle plaidera pour une entrée en vigueur de l'interdiction différée - demandant qu'on attende l'avis des scientifiques de la Commission internationale pour la Conservation des Thonidés de
l'Atlantique (CICTA), qui regroupe les Etats pêcheurs et doit se réunir en
novembre 2010.

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