L'Iran interdit à ses citoyens tout "contact" avec 60 ONG occidentales, les médias étrangers en persan et certains sites
Le ministère des Renseignements, à l'origine de cette liste, a expliqué que toutes les structures visées avaient joué un rôle dans les manifestations anti-gouvernementales qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.
Parmi les ONG citées, figurent essentiellement des organisations américaines comme Human Rights Watch.
Y figurent également, Brookings Institution, la fondation George Soros, National Endowment for Democracy (NED) ou les Fondations Ford et Rockfeller.
"Tout contact, contrat, utilisation des moyens de ces sociétés qui participent à une - guerre en douceur - (pour renverser la République islamique) sont interdits et illégaux", a déclaré le vice-ministre des Renseignements, cité par les médias iraniens.
Il a ajouté qu'il était également interdit de collaborer ou d'avoir des contacts avec les "chaînes satellitaires en persan hostiles à la République islamique comme la Voix de l'Amérique (VOA), la BBC, Radio Farda (financée par les Etats-Unis), Kol Israël (la radio officielle israélienne) et les chaînes par satellite appartenant aux Monafeghine (- hypocrites -, terme utilisé pour désigner les Moudjahidine du peuple) et aux monarchistes".
Tout contact avec des sites internet de l'opposition, comme Rahesabz.com, est également interdit, a ajouté ce responsable.
Il a enfin demandé aux Iraniens de ne pas avoir de "contacts sortant de l'ordinaire avec les ressortissants étrangers, les ambassades étrangères et les organisations qui leur sont liées".
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