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"J'ai eu des paroles un peu malheureuses" : le secrétaire d'Etat au Numérique s'explique après ses propos sur un "Conseil de l'ordre" des journalistes

Dans un entretien à l'agence de presse Reuters, Cédric O invitait les journalistes à s'organiser pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation. Mais il n'excluait pas que le gouvernement se saisisse du dossier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Cédric O, secrétaire d'Etat au numérique, à l'Assemblée nationale, le 21 mai 2019. (THOMAS SAMSON / AFP)

"J'ai eu des paroles un peu malheureuses." Le secrétaire d'Etat au Numérique a rectifié le tir, jeudi 27 juin, sur France Culture, après ses propos polémiques au sujet d'un "conseil de l'ordre des journalistes". Cédric O dit regretter "les termes choisis". "'Conseil de l'ordre', ce n'était pas le bon terme", a-t-il expliqué.

Dans un entretien accordé à l'agence Reuters, mardi 25 juin, le secrétaire d'Etat s'était prononcé en faveur un "Conseil de l'ordre" des journalistes afin de lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation dans leurs rangs. Il prévenait que "s'ils ne le font pas, ce sera l'Etat qui le fera, au bout du bout."  

J'ai tenu des propos qui n'engageaient que moi et qui ne sont en aucun cas la position du gouvernement.

Cédric O, secrétaire d'Etat au numérique

à Reuters

"Quand j'ai dit 'l'Etat le fera', ce n'était pas du tout ni une menace ni un souhait", a développé le secrétaire d'Etat, assurant soutenir les conclusions du rapport commandé par le ministère de la Culture à l'ex-patron de l'INA et de l'AFP, Emmanuel Hoog. "Ça a créé un certain émoi, un peu à raison, il y a certains termes qui étaient un peu exagérés, mais le sujet mérite d'être traité", a ajouté l'ancien conseiller de l'Elysée.

Ces déclarations avaient aussitôt déclenché une levée de boucliers dans les médias. La question d'un "Conseil de la presse" fait débat depuis des années et nourrit régulièrement des craintes, au sein des journalistes, de voir les autorités tenter de les "mettre au pas" à travers une telle instance.

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