Internet, arme de liberation à double tranchant selon Amnesty
Tout le monde s'en souvient : les révolutions arabes de l'hiver n'auraient sans doute pas rencontré le même écho si les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, n'y avaient pas contribué. D'ailleurs, l'une des dernières mesures de Moubarak en Egypte aura été de couper Internet...
Internet, arme de libération massive ? Pas si sûr, analyse Amnesty international dans son rapport annuel. “Il faut également garder à l'esprit que cela donne aux gouvernements l'opportunité de réprimer la population”, écrit l'organisation. “Les gouvernements se battent pour reprendre l'initiative ou pour se servir de cette technologie contre les militants”.
_ Ainsi, en Egypte, Vodafone s'était-il plaint d'avoir été obligé de diffuser des messages pro-Moubarak. Actuellement, la Libye se sert “de manière systématique de l'internet et des médias sociaux très sophistiqués afin de réprimer la population”.
En Chine, où le contrôle de l'Internet est déjà très serré, les autorités sont en train, selon Amnesty, de renforcer la répression des militants. Et d'intensifier leur contrôle de la Toile.
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