Francis allait avoir 57 ans. Toute la rédaction de France Info pense à sa compagne Virginie, à ses enfants François, Céline et Zoé, et à toute sa famille. L'hommage de ses collègues et amis :- Jean-Luc Hees, président de Radio France :FrancisTyskiewicz aurait eu 57 ans le 3 février prochain.Il nous a quittés la nuitdernière et c’est un immense malheur.Pour les siens : sa compagne, sesenfants, ses petits-enfants, sa mère. Et puis, très égoïstement, pour nous tous. Le choc est tellement inattendu que nous restons sidérés et terriblementtristes.La rédaction de France Info pleure un ami, un confrère.Un hommequi vivait pour son métier grâce à l’humour, cette politesse du désespoir paraît-il. Au delà de l’équipe de Philippe Chaffanjon, c’est toute la familleRadio France qui est en deuil et en grand chagrin.Depuis deux ans et demi,après une carrière exemplaire au sein du groupe, à France Bleu et à France Info,Francis occupait le poste de Directeur adjoint de notre chaîne d’information,dont il était le Directeur de la rédaction.Radio France présente sescondoléances à la famille et aux innombrables amis de Francis. Les journalistesde notre maison, qui aimaient Francis depuis 32 ans, ont besoin de votre soutienet de votre affection.- Grégory Philipps, envoyé spécial permanent à Jérusalem :Francis,J'ai eu la chance detravailler à tes côtés, jusqu'au printemps dernier. Je me souvienscomment danston bureau (toujours ouvert), je t’écoutais imaginer tel ou tel projetdereportage, souvent des trucs un peu dingues et qui au final faisaient,comme tudisais, de la "belle radio".Après le passage deKatrina en Louisiane, je t’entends encore : "t’irais pas faireMardi-Gras à laNouvelle Orléans, et si il y a pas d’hôtel on te trouvera uncamping-car ? " Ou lors d’un hiverparticulièrement vigoureux : "ça te dirait pas de partir là,maintenant, dansle Cantal, dans des villages isolés par trois mètres de neige. Et si lavoiturede location n’a pas de pneus neige, et bien tu nous raconteras ça àl’antenne ! " A chaque fois, ça tefaisait marrer de nous voir partir en reportage. Et nous on étaitheureux deconcrétiser tes idées à l’antenne. Je pense trèsfort à toi et à toute la famille d’Info.- Hélène Lam Trong, journaliste à France Info :Comme Greg, jeconfirme : ta porte était toujours ouverte. Tu es de ceux quim'ont appris à faire de la "belle radio" et à transformer une idée une bonneidée. Un vrai chef à touspoints de vue. Tu vas nousmanquer.- Pascal Delannoy, ancien directeur de France Info :Francis,Une première rencontre -un premier souvenir dans une liste si longue- quand dans les derniers jours de mai 87 nous préparons, dans la fébrilité , la naissance de France Info. Merci à Jérôme Bellay; grand chef d'orchestre, de nous avoir demandé, à l'un et à l'autre, de rejoindre la belle formation qu'il a décidé de créer. Dès le lundi 1er juin nous le ressentons immédiatement : la musique qui se penche sur ce berceau est belle. Nous ne savions pas encore qu'elle sera -oui j'ose le dire - magique...Les années qui ont suivi nous ont comblé. De succès en épreuves, dans un effort permanent, nous avons vibré, avec toute l'équipe, pour que l'aventure soit exemplaire…Elle l'a été. Elle le reste.Compagnons de fortune, souvent, d'infortune parfois, nous avons partagé la même passion pour l'info, pour nos auditeurs et pour la vie, avec en prime, nos éclats de rires...Devant moi, ce sale lundi matin, la belle photo de l'une de nos campagnes de pub : un astronaute se promène tout là haut. "Pourquoi être partout ?" proclame l'affiche, et la réponse : "France Info, pour gagner son temps". Prends ton temps, Francis, là où tu es désormais. Je te souhaite de poursuivre ta route dans un ciel aussi bleu.- Cécilia Arbona, grand reporter à France Info :Tyskiewicz, Je ne t'ai jamais appeléFrancis et je ne vais pas commencer aujourd'hui. Ce serait artificiel et tu tedirais "Oh, oh !!! on a un gros problème avec Arbona, elle ne va pasbien... "Tu m'as offert mes plusbeaux reportages, à 200 mètres de la maison de la radio pour un micro-trottoirou à 10.000 kilomètres de Paris.Il n'y avait pas de petitni de grand sujetpour toi et tu avais l'art de distribuer les bons sujets aux bonnespersonnes.Tu adorais dire "tiens, etsi tu nous trouvais une famille pour suivre tel ou tel évènement ? " C'étaitvraiment ta marque de fabrique ça, l'actualité vue par de vrais gens en lesquestionnant chez eux avec respect et considération.Tu m'as fais confiance, tut'es montré patient et à l'écoute lorsque j'étais journaliste en province et icià France Info.Tu as souvent supporté mescoups de gueule, tu as consolé mes pleurs, tu as partagé mes doutes, tu m'asencouragée, tu as assisté, amusé, à mes emballements excessifs. Nos échanges sur la vie,l'amour et le football vont énormément me manquer.PS : en plus tu as oubliéque tu devais êtremon témoin de mariage imaginaire avec ton ami, ton complice, ton frère... tu saisJV. Mais si, V...celui que tu imitais si bien en remontant le col de tachemise. Celui qui partageait nos petit-dej à Pékin ou Johannesbourg dans sesshorts flottants de la grande époque de Saint-Etienne.Sois en paix où que tu soisce soir. Gros bisous.- Jean-Marie Cavada, député européen, ancien président de Radio France : Comme beaucoup d'entre nous tous, je suis consterné par la brutalitéde cette disparition. Je me permets de vous demander, parmi les nombreux messages de sympathie que vous aurez reçus, d'être mon intermédiaire auprès des personnels de Radio France en général, et de France Info en particulier pour dire toute la tristesse que m'inspire ce décès. Je partage profondément votre chagrin, et les étapes d'un long deuil qu'il faudra pour que la figure de cet homme si attachant trouve sa place désormais dans nos mémoires et nos coeurs. - Anne de Freitas, attachée de production à France Info :De doux souvenirs… Ta fantaisie et, parfois, ton air sérieux…De belles aventures radiophoniques débutées en région parisienne, étendues à la France puis à l'international...Tu vas me manquer pour continuer ces tours du monde des vies, de la vie...- Patrick Lallemant, ancien rédacteur en chef à France Info :Francis,Je mesuis longtemps demandé par quoi commencer. Jusqu'à ce que quelqu'un évoque la"lueur amusée" dans ton œil. Et, finalement, il est sans doute làle fil rouge de nos trente ans communs : dans la petite lueur amusée deton regard. C'est en tout cas ce qui, à mes yeux, te représente le mieux, cequi illustre le mieux nos innombrables, interminables et invraisemblablesdélires et rigolades. Et c'est comme ça que je t'imagine encore en train denous contempler, élégant, avec une petite lueur amusée dans les yeux.Maispour le coup, la mienne est un peu noyée aujourd'hui. J'ai du mal à me dire queje n'entendrai plus tes "ma poule " et autres "elle esttop ", que nous ne commenterons plus les situations du RC Lens et de VA,que tu ne me donneras plus de nouvelles de la radio que j'aime encore si fort,que nous n'enflammerons plus les dance floors de nos arabesques chaloupées,qu'on ne fera plus de bowling, que tu ne me planteras plus en slip de bain sousla pluie à Monaco, que nous ne boirons plus de mauresques, qu'il n'y aura plusde tarot, que nous n'expliquerons plus les accords de Schengen à trois heuresdu matin, rue de la Roquette, en nous faisant passer pour des douaniers, quenous n'échangerons plus de polars, que nous ne chercherons plus ta voiturependant trois jours après une fête, que tu ne te moqueras plus de mes chemisesou de mes coupes de cheveux...Au-delàde mon chagrin, il y a Virginie et Zoé. Elles peuvent compter sur nous, commeCéline et François s'il et elle le souhaitent. Tuétais mon ami, mon frère, et ça fait mal.- Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info :Évidemment, lesmots me manquent, cher Francis. De l’extérieur,France Info ressemble à une machine à débiter de l’info, inlassablement, sanscommentaire personnel, presque sans affect. De l’intérieur,c’est une vraie famille, une chaleur humaine, du plaisir à travailler, à seretrouver ensemble, à rire, à s’accrocher parfois, puis à se moquer denous-mêmes, à faire notre métier en somme, avec passion, mais sans trop seprendre au sérieux, avec humilité et ambition à la fois.Cet étatd’esprit, Francis l’a modelé depuis les débuts de France Info, avec son œilmalicieux, ses imitations si justes et si drôles, et puis son flegme pendant lesspéciales. Il organisait l’improvisation du direct sans s’énerver, avec justecette dose d’excitation qui nous entrainait tout en rassurant. Tys a semé cetétat d’esprit, il refleurira toujours. Nous avonstellement de chagrin, pour lui, pourVirginie, pour ses enfants, pour sa maman, pour nous. Mais nous allons tous nous serrer les coudes,parce que grâce à Francis et Pascal, avec Philippe aujourd’hui, cet étatd’esprit est ancré en nous. - Valéry Lerouge, France 2, ancien de France Info :Francis,Voilà plus de 4 ans que j'ai quitté France Info, et curieusement je me sens orphelin ce soir. Je ne suis pas le seul. Tu étais certes un bon chef, mais tu étais plus que cela : le ciment d'une équipe, le patriarche d'une grande famille, l'animateur au sens étymologique-celui qui donne de l'âme- à une radio. La confiance que tu nous accordais nous poussait à nous dépasser. Tu es le premier à m'avoir donné ma chance sur "Info" et donc dans ce métier. Je ne l'oublierai jamais. Quand j'étais en petite forme, tu me répondais malicieusement "tu t'écoutes trop, Lerouge "... Mais ce soir, je t'assure que ça n'est pas feint : j'ai vraiment mal. Mal au coeur.- Philippe, journaliste à France Info :Pour qui témoigne-t-on, pour soi, pour les autres, pour celui qui est parti ? Toujours est-il que je veux aussi soulager mon coeur et que j'aimerais te dire un mot de cette toute première cuite, secrète, bien avant mes premiers pas à Info. Nous nous sommes marrés comme des baleines pendant des heures, en se foutant pas mal de qui nous pouvions être dans "le civil", réunis par hasard à un moment parfait pour cela. Puis tout s'est évaporé, jusqu'au nom de la personne qui nous avait fait nous rencontrer et dont j'essaie de retrouver le nom depuis un an et demi. Tu vas rire, je m'en suis enfin souvenu ce soir. J'aurais aimé te taper sur l'épaule et te le dire, mais tu l'as certainement oublié toi aussi. Le lendemain soir tu m'as appelé d'un bar, la rumeur couvrait presque ta voix, nous devions nous rejoindre et puis... je ne sais plus trop. Depuis deux Francis cohabitaient, à la radio et dans ma mémoire, un peu comme quand on a rêvé de quelqu'un et qu'on le croise le lendemain matin. A sa manière, le second, celui qui avait les habits de l'autorité et de la sagesse, était également furtif. Croisé souvent, l'oeil pétillant ou taiseux, et capable comme personne de mots justes, quand il le fallait. Je garde les derniers que tu m'as dit très précieusement. Je n'oublierai pas. Je ne t'oublierai pas.- Jocelyne Jean, journaliste au service des sports de France Inter :Son œil pétillant, un sourire ironique jamais loin, cette façon de tirer, l'air de rien, le meilleur de vous. Les souvenirs affluent , joyeux, parties de bowling qui se terminent en chorégraphie de clodettes, tennis mémorable, rigueur et inventivité dans l'air conditionné glacial du média center des J.O de Pékin. Je pense à vous fort, amis d'Info, vous qui allez devoir continuer sans lui.- Bernard Lehut, RTL :J'ai connu un Francis d'avant le journalisme. C'est celui que je souhaiteévoquer aujourd'hui. Nous sommes nés à une rue de distance dans la même petiteville du Nord, Escaudain, au pied des derniers chevalets de mine et des terrils.Francis était mon aîné de 2 ans. Nous avons fréquenté les mêmes écoles puis noussommes entrés aux Éclaireurs de France, lui toujours devant, moi toujoursderrière. En contrebande des chants de veillée, Francis fut, entre autressouvenirs, mon initiateur à la pop et à la musique psychédélique de cesannées-là. Impossible, encore aujourd'hui, d'écouter "Ummagumma" ou "More" desPink Floyd sans entendre ses commentaires enthousiastes. "Le grand frère" de larue d'à côté est vivant...à jamais.- Anne Brucy, directrice du réseau France Bleu, et ses équipes:Nous avons tous été abasourdis par la disparition de Francis. Ses qualités professionnelles et humaines sont unanimement reconnues et appréciées a France Bleu où il a laissé de beaux souvenirs partout où il est passé. Comme vous, nous pleurons la perte d'un être cher.Nous le regretterons et nous sommes de tout cœur avec vous.- Yves Le Rolland, producteur à Canal + :On n’ajamais bossé ensemble. Dommage. Mais beaucoup plus important encore, on a passétellement de soirées à se marrer, à refaire le monde , à se moquer desjournalistes, des humoristes, des politiques, des prétentieux, desincompétents, de nous-mêmes, de la vie quoi !! Mais là, t’as poussé lebouchon un peu trop loin pour moi, alors laisse moi encore un peu de temps etje te promets que quand j’arrive on recommence comme avant. Et cette fois-ci ons’attaquera au paradis !- Frédéric Métézeau, journaliste au service politique de France Culture :Mon premier contact avec Francis fut un entretien d'embauche. Il dirigeait l'information de France Bleu et, une fois intégré à France Bleu Nord, il m'avait dit "tu vas voir, c'est bien cette région ". Mon dernier échange fut porte B vendredi dernier, je retournais en reportage à Lille et il m'avait dit "tu as de la chance, ça va être bien ". Entre ces 9 ans, quelques cafés, quelques échanges, quelques discussions sur sa région de naissance devenue ma région d'adoption. Comme tant de gens du Nord il était ouvert drôle et pudique. J'adresse toute mon affection à ses amis du Nord, de Fréquence Nord, de France Info et de partout ailleurs. Et surtout à sa famille. - Michel Polacco, secrétaire général de l'information du groupe Radio France :On déjeunait ensemble mi-janvier. On se voyait au moins une fois par semaine. On avait le goût du rire, mais lui le talent. Il semblait aimer la vie, et en rire mieux que moi. La radio va être moins drôle. Et les mauvais moments seront plus difficiles à passer. Adieu l'ami!- Jérôme Bertin, ancien présentateur à France Info :Je suis ému d'apprendre le décès de Francis Tyskiewicz. J'ai commencé àprésenter le journal sur cette antenne sous sa responsabilité, en 1994. Et je mesouviens de sa gentillesse, son humour et son exigence. Un jour, pendant lesattentats à Paris, j'avais un peu perdu les pédales lors d'un rappel des titresparticulièrement stressant. J'étais allé trop viteet avais donné une mauvaise information. Une erreur professionnelle de jeunessequi aurait pu me valoir d'être viré. Il est gentiment venu me voir dans lestudio, m'a regardé pour me faire comprendre qu'il avait entendu. J'ai senti monsang se glacer, persuadé que j'allais être viré en sortant du studio. Il m'aalors fait un clin d'oeil et un grand sourire. Et derrière, il m'a expliqué avecla plus grande gentillesse que, même sur France Info, il vallait mieux attendred'être sûr de l'info plutôt que de vouloir être le premier à la donner etrisquer se tromper. Une grande leçon dont je me suis souvenu chaque jour quej'ai exercé ce métier. Je n'ai jamais oublié cet instant où ce grand Monsieuraurait pu tirer un trait sur ma carrière de journaliste. Je pense à lui, à safamille et à tous ceux qui l'ont connu professionnellement et quil'admirent.- Philippe Périlhou, rédacteur en chef à France Info :Francis,Au cours d'une vie professionnelle il y a despersonnes que l'on rencontre - elles ne sont pas si nombreuses - dont on saitqu'elles compteront pour toujours. Tu en faisais partie, pour moi et pourbeaucoup d'entre nous à France Info qu'il est désormais bien difficiled'imaginer sans toi.Ton flair, ton professionnalisme, ta créativitévont nous manquer. Tes conseils aussi et ton humour. Je te vois encore lematin, un café à la main juste avant la conférence, à commenter l'actu et letravail que nous avions produit. Et j'entends ces grands éclats de rire que déclenchaient les histoires que tu savais si bien raconter avec cet incroyabledon que tu avais de nous imiter les uns et les autres. C'était drôle et souvent très juste car tu savais nous percer au plus profond. Cela pointait parfois nosinsuffisances, nos défaillances. Mais ce n'était jamais cruel car tu avaiscette qualité rare de toujours traiter les gens avec humanité et bienveillance.Aujourd'hui les mots sont faibles pour dire combiennous sommes tristes. Un monde s'est écroulé. Plus rien ne sera comme avant.- Elodie Gueguen, journaliste au service "Police-Justice" de France Info : Encore aujourd’hui, les mots me manquent. Qu’aurait été cette radio sans ton flair incroyable et cette anticipationde l’actu qui était ta marque de fabrique ? Hier matin, avant d’apprendre laterrible nouvelle, je t’avais imaginé à la conférence de rédaction,t’interrogeant sur l’éventuelle couverture de l’épisode neigeux qui allaittoucher le centre de la France. Quel angleoriginal allais-tu nous trouver ? Dans quel village isolé allais-tu envoyer unreporter ? Tu auras toujours su garder ce souci des régions, des "vrais" gens,de leurs vrais problèmes. De la vraie vie en somme.Tel un capitaine, tu étais là pour nous faire garder le cap en casd’égarement. Tu savais distiller de précieux conseils et trouver à chaque foisles mots qui rassurent. Qu’il est difficile d’imaginer le long couloir de France Info sans t’yvoir déambuler, avec ton flegme apparent, les lunettes coincées sur le bout dunez, l’œil malicieux de celui qui s’apprête à faire ou à dire une bêtise. Tonhumour souvent noir et décapant, tes histoires, tes imitations nous manqueront.C’est un vide immense.- Jean-Michel Blier, France Télévisions, ancien de France Info : C'est avec beaucoup de tristesse et de douleur que j'ai appris hier la mortde notre ami Tys. Nos relations ont toujours été courtoises et pleinesd’humour. - La société des rédacteurs d'Europe 1 : Très touchés par la disparition brutale de Francis Tyskiewicz, les journalistes d’Europe 1 adressent à sa compagne, à ses trois enfants ainsi qu’aux journalistes de France Info leurs sincères condoléances. À tous ceux qui l’ont connu et aimé, les journalistes d’Europe 1 tiennent à exprimer leur émotion. - Raphaël Ebenstein, présentateur à France Info :Salut Francis, difficile d'imaginer France Info sans toi, sans tous ces rires et ces déconnades, sans ta présence rassurante en régie lors des grands événements (je me souviens encore par exemple de l'élection d'Obama), bref sans ce côté sérieux qui ne se prenait pas au sérieux. Si apprécié de tous.Salut Francis, tu vas vraiment me et nous manquer.- Jean-Philippe Deniau, chef du service "Police-Justice" de France Inter :Ses qualités de journaliste et de "manager" de rédaction étaient à la hauteurdes hommages qui lui sont rendus. Sa disparition brutale est d'autant plus difficile àadmettre. Même pour les "anciens" d'Info.- Alain Pagès, rédacteur en chef à France Info :Francis,Ton professionnalisme tout en diplomatie et humanismeTa lucidité sur le monde médiatique sans sombrer dans le cynisme Ton humour ravageur avec tes imitations inimitablesTa pudeur cachée derrière tes pirouettes verbalesVont me et nous manquer à jamais- Antoine de Galzain, directeur de France Bleu 107.1 :Francis, J'imagine ton regardrieur posé sur nous tous depuis ta nouvelle destination. Ce regard bienveillant qui faitmal aujourd'hui alors qu'il a tant observé, découvert, suggéré,rassuré. Pas loin de 30 ans àse croiser. Avec toi, il n'était nul besoin de se voir souvent. A chaquerencontre, c'était comme si la précédente était la veille. Nous avons partagé tant dejoies, de blagues, de rires mais parfois aussi de doutes. Pourquoi était-ilnécessaire que cela se termine dans autant de tristesse?Tu verrais l'équipede France Info depuis ce funeste lundi. Incrédule, assommée, submergée parune infinie tristesse et pourtant elle assure l'antenne avec cet esprit que tuas incarné et transmis à beaucoup : le coeur et le talent. Il n'y a pas plus belhommage.- Fabrice Rigobert, journaliste au service des sports de France Info :Francis a accompagné mes premiers pas à France Info à l'occasion d'un remplacement d'été au service des sports il y a 12 ans. Intimidé dans un premier temps, je suis ensuite rapidement tombé sous le charme de ce personnage de radio hors norme, sur le plan humain comme professionnel. Sans se prendre trop au sérieux, il a toujours su nous guider. Il savait prendre le pouls de l'actualité et de la rédaction tout en restant à notre écoute, disponible. Un véritable moteur. Il incarnait France Info. Son enthousiasme, son rire, son humour, sa façon de raconter, de retranscrire des conversations, lors de ses fréquents passages au service des sports, ses nombreuses références à sa région d'origine (et au RC Lens!), me manqueront.Il me manquera tout simplement.- La rédaction du Mouv' :A nos amis de FranceInfo, On s'appellequasiment tous les jours, on diffuse vos sujets, vous prenez les notres. On se croise sur leterrain en reportage et parfois, on prend même l'ascenseur pour venir boire descafés ou renforcer vos équipes pendant les vacances.Toute la rédactiondu Mouv' est très touchée par ladisparition brutale de Francis. On pense très fort àvous et on vous soutient dans ces moments difficiles.- Jean-Pierre Laborde, ancien rédacteur en chef à France Info : C'était mon ami, monpote jusqu'au bout... Et aujourd'hui un immense vide. Solide en amitié,solide à la radio. Bien sûr, il a faitbeaucoup pour France Info, il a surtout fait beaucoup pour nous tousindividuellement. Une grande humanité !Car bien sûr ilconnaissait par cœur la mécanique de la radio, mais il était attentif à chacun,attentif aux rapports entre les gens. Des idées, de la réactivité, de lasimplicité, une autorité incontestée sans jamais un coup de gueule, del'humour, de la dérision. Le talent !Il allait au bout de l'infocomme il était capable d'aller au bout de la nuit, pour revenir très vite àl'info, et cette interpellation au copain d'escapade (ou d'embuscade) pour luirappeler qu'il était avant tout journaliste à France Info : "t'espas d'dans là ! ". Ne jamais laisser transparaitre la moindrefatigue, le moindre état d'âme. L'élégance !- Raphaëlle Duchemin, présentatrice à France Info :C'est si rare pour un journaliste derester sans voix, de ne pas trouver les mots... Comment dire adieu à un ami quandil s'en va si brusquement ? Comment dire qu'il y avait encore tant de choses àfaire ensemble, à partager... des rires et des galères ? On est tristes que tusois parti. C'est peut-être la seule chose qu'on ne te pardonnera pas. On ditsouvent que nul n'est irremplaçable dans une machine à info comme la nôtre ;aujourd'hui je crois qu'on sait tous que c'est faux. On est orphelins mais onva continuer à faire ce qu'on sait faire de mieux : de la radio, en ayanttoujours, toujours, une pensée pour toi. Salut Francis. Tu nous manques déjà.- Benjamin Mathieu, attaché de production à France Info :Unesilhouette dans les couloirs, ton long manteau, ton jean et tes bottines etsurtout ce regard, aussi bien charmeur qu'interrogateur, vif et sympathique,bienveillant envers nous tous, c'est ça pour moi qui te caractérise, Francis. Tonhumour, les surnoms que tu donnais aux uns et aux autres, les blagues dans lescouloirs, tes jeux de mots, c'est ca que je vais retenir de toi.Ta présence en régie pour les spéciales, le casque surles oreilles comme un chef d'orchestre, veillant à la bonne mécanique del'ensemble, distillant consignes et réglant l'ensemble comme une partitionradiophonique, c'est comme ca que je vais me souvenir de toi. On s'estconnu trop peu de temps, on se parlait peu mais je t'appréciais énormément. Pour moi tu étais "Tys" tout simplement et ton départ me m'attristeprofondément. Messincères pensées à la famille.- Renaud Dély, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur : Je pense bien fort à vous tous. Francis était un type formidable et je m'associe à votre peine immense. - Jean-Christophe Martin, journaliste (revue de presse) à France Info : Il aimait la presse, commebeaucoup, il aimait feuilleter son journal, et c’était toujours le débutde la journée, et le début d’une aventure. Francis, vous ne le connaissiez pas. Francis, il était là, etil n'est plus là. Francis, c'était France Info, et parce que des Francis, onn'en connaît qu'un dans sa vie, on est triste ici à France Info. Et triste,c'est rien de le dire. Bien sûr, il nous aurait dit, l’air faussement agacé, "bon, y'aplus grave ". L’œil qui pétille et la lèvre qui frise.Il nous aurait dit "ça n’intéresse personne… Fais autrechose… " Non Francis, désolé, pour une fois tu te trompes, y'a pas plusgrave.Toi aussi, Francis, tu commençais ta journée avec les journaux,tout le tas de journaux sur ton bureau, que tu épluchais du bout des doigts,l’air méfiant, comme si ça allait te brûler, toujours peur de te faire avoir, oude rater un truc, et ça te faisait rire ou râler, Francis. Tu cherchais le truc,le truc pas vu, la petite info bas de page, celle qui en dit plus long, cellequi nous faisait rire ou râler avec toi. Tellement rire…Et surtout, en premier, Francis, tout en haut du tas dejournaux, toujours, il y avait l'Equipe. Parce que l'équipe, pourtoi Francis, c'était la vie : l’esprit d’équipe, notre vie avec toi ici à FranceInfo ou en dehors, et ça faisait un bail avec toi. L’équipe d’abord, c’était comme une équipe de foot ou comme surun bateau, la vie des équipiers d’abord, ceux qui se serrent les coudes quand çava mal. Bon, hier, tu es passé par dessus bord, et le reste de l'équipe t'ascherché Francis. Tu n’es plus là mais toujours là, à ta place. Ce matin, comme tous les matins Francis, tu fais ta revue depresse. Là dans le bureau pas loin, ton tas de journaux t'attend. Au-dessus donc, comme tous les matins, il y a l'Equipe. Et ça tefait rire, non d’ailleurs, tu étais plutôt le genre à sourire, oh à peine, maislà dans le bureau pas loin, tes yeux pétillent, avec ce titre de l’Equipe rienque pour toi ce matin Francis : il y a le mot "paradis". Cela parle de tennis, et ce que ça veut dire, pour une fois,franchement Francis, ce matin, on s'en fout.Alors oui Francis, tout à l’heure en arrivant, tu ne vas riendire, mais comme d’habitude, en passant comme une ombre, l’air de rien, commetous les matins depuis toujours, juste un regard, on va se comprendre, commed’hab, tes yeux qui pétillent comme toujours.- Aurélia de la Tuillerie, technicienne à France Info :J'ai partagé plein de moments chouetteavec Francis et je suis vraiment très triste de son "départ" et en même tempstrès heureuse de l'avoir connu. Je n'ai qu'un truc à dire : "Avec qui je vaisrire maintenant ?"- Ilana Moryoussef, envoyée spéciale permanente à Moscou :Pour moi, Francis est lié à jamais aux éditions spéciales qu'il orchestrait avecune aisance déconcertante, sans jamais perdre son calme, même dans les momentsde grand stress. Et toujours cette lueur amusée dans l'oeil, cette façon designifier :"Je fais ce métier sérieusement, mais je ne me prends pas ausérieux". Il avait cettequalité très rare chez les dirigeants : il savait se faire obéir sans jamaisdonner l'impression de donner un ordre. Il va nousmanquer terriblement.- Emmanuel Davidenkoff, chroniqueur à France Info :Francis, on se croisait plusqu'on ne travaillait ensemble. Pour autant, ton regard m’était précieux, quandon se saluait, toutes ces années, ce regard pétillant, présent, encourageant, ceregard aussi qui disait "fais les choses sérieusement, mais ne te prends pastrop au sérieux ". Un regard pour qu'on soit des journalistes dignes, au servicedes auditeurs, des journalistes respectueux et respectables. Humains.Je n’oublierai pas.- Henri Stassinet, directeur de France Bleu Gascogne :Depuis hier,même loin de vous, je n'arrête pas, comme vous, de penser à l'impensable, deressasser cette terrible nouvelle à laquelle on ne veut pas croire. Je n'arrêtepas non plus de repasser les images des bons moments, des rigolades, deséchanges professionnels, toujours humains, des soirées à parler foot, radio etvie, que ce soit à Paris ou Atlanta. Je pense à vous tous, qui étaient sonquotidien, et j'ai du mal quand j'entends depuis hier tous ces beauxtémoignages, remplis d'émotion, qui nous rappellent qu'il n'est plus là. Ladernière pirouette de Francis est de loin, la moins réussie, surtout quand on atoutes les précédentes en mémoire, qui déclenchaient les rires et la bonnehumeur partagée.Je n'oublie pasnon plus l'homme de radio, toujours riche d'idées, proche de nous, avec quiboulot et plaisir étaient étroitement liés.Non,décidément, ce n'est pas possible, pour une fois, France Info nous a donné unefausse nouvelle... - Mathilde Lemaire, journaliste à France Info :Un sourire contenu, une lueur pleine de malice dans le regard. Tu avais cet air amusé, presque enfantin que tu dissimulais à peine au moment de proposer un reportage comme on présente une surprise. Il faut dire qu’il y avait de la malice aussi dans tes idées de sujet, tes angles décalés. Si on adhérait, si on embrayait, alors c’était bon… Et on embrayait tous, contents de donner forme à ce que tu imaginais. Tu voulais quelque chose de différent de ce qu’on entends, de ce qu’on lit ailleurs… Et tu avais raison. Promis on va essayer de continuer mais ça ne va pas être facile. Il y avait les silences que tu observais entre tes phrases quand tu venais dans les couloirs raconter la dernière situation cocasse arrivée à l'un d’entre nous. Tout en imitation bien sûr ! Tu ménageais ton effet... pour nous faire rire. Cela marchait et tu aimais ça. Cette fois le silence est tellement plus long tellement plus lourd. Je suis contente d’une chose aujourd’hui, c’est de t’avoir connu, Francis. Je pense fort à ta famille, à Virginie.- Patrick Boyer, France Inter, ancien de France Info :De là où je suis, malgré le temps et la distance, je témoigne ici de laprésence de Francis. De son travail infatigable sous une allure modeste, d'une économie demoyens qui lui permettait de tenir longtemps le rythme, et de penser au jourd'après. De son sourire et de ses réparties décalées qui déjouaient la tensionmenaçante.De sa disponibilité jamais prise en défaut : Francis ne vous laissaitjamais tomber.S'il y a de la grandeur dans la modestie, Francis a eu ce don de ne sejamais se prendre au sérieux, de rester lui-même et d'être insensible à lacorruption du pouvoir. C'était un journaliste.Mais ce fut d'abord Francis. Pour avoir vécu tant de moments privilégiés sur cette antenne avec lui,avec vous, j'exprime ici mon chagrin et à l'adresse de l'équipe de France Info,mes très profondes condoléances.- Stéphane Duault, rédacteur en chef à France Info : Ce matin encore, je t'ai attendu. Nous aurions parlé de la matinale, dureporter parti à l'autre bout du monde pour les besoins de l'antenne, tu auraispris des nouvelles de chacun d'entre nous. Et puis, nous aurions peut-êtrecherché le nom de ce jeune journaliste, venu faire ses armes à France Info, aucours de ces 25 dernières années, et parti depuis vers d'autres horizons... Cejeune journaliste que j'ai un jour été, et qui a tant appris à tes côtés. Etpuis, comme souvent, tu m'aurais raconté une histoire, une belle histoire deradio, en mimant tes personnages. Tu avais un tel talent. C'était mon fou riredu matin. Et ma journée était plus belle.Ce matin, je t'ai attendu et tu n'es pas venu. Tu me manques...Cruellement, terriblement.- Jean-Michel Descroix, directeur de France Bleu Limousin : Moi aussi, jepartage votre peine. Je suis tristed'avoir perdu un collègue... qui m'a tellement fait rire au travail! Que ce soit auxsports ou à la rédaction en chef, on ne comptait pas les heures en sacompagnie.Nous, qui avons eula chance de le côtoyer, des plus anciens aux plus jeunes, on a vraiment eu dela chance... De tout coeur avecvous.- Vincent Pellegrini, chef du service des sports de France Info: Tys était le point central de notre rédaction.Humainement et professionnellement. Son humour, son attention aux autres, safinesse psychologique, sa curiosité, sa rigueur nous ont permis, tout au long deces années, de vivre heureux à France Info. Heureux de faire notre métier dansune atmosphère sereine, amicale, chaleureuse. Pas uniquement grâce à Tys. Maisbeaucoup grâce à lui. Il nous revient désormais malgré notre immense chagrin dereprendre la route qu'il a tracée. Sans lui mais avec tout ce qu'il nous aapporté et transmis. Avec le souvenir vivace de tout ce que nous avons partagéavec lui. Salut Tys et merci pour tout.- Anne-Florence Mignot, responsable de la communication Radio France : TchaoFrancis ! Depuis ce matin, un état de stupeur envahit les étagesde notre grande maison.Incompréhension, détresse. Que d'émotions lues dans lesregards...Pendant 2 ans, tu as dirigé cette radio du 2è étage /porte F. Tu as marqué France Bleu Ile-de-France de ta patte, dirigé tes troupesau rythme cadencé des décentralisations et des concerts au RéservoirClub. Nousgarderons tous en mémoire le Francis qui aimait tant faire rire. Aujourd'hui, tunous fais pleurer.- Charlotte Coblentz, attachée de production à France Info : Francis,Rencontrer un directeur qu'on respecte, qu'on admire et qu'on apprécie, ça a été une chance, chance bien trop brève à mon goût, il restait tant à partager, apprendre et toujours rire. Tu laisses un vide immense, ainsi qu'un sentiment de pas assez. Encore des idées, del'intelligence et de l'écoute. Encore de l'ouverture d'esprit, de lapassion et de la raison. Nous allons donc nous souvenir de tes alléeset venues dans la rédaction où de ton regard taquin tu cherchais lanouvelle proie de ta dernière blague. Ta dernière blague va memanquer.Sois heureux, tendrement.- Karine Duchochois, chroniqueuse à France Info :Francis,Je garderai de toi le souvenir d'un homme discret et mystérieux,mais surtout le souvenir d'un homme gentil, généreux, qui avait beaucoup d'humour. Comme le chantait Enrico Macias, "les gens du nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors". C'était toi, ça... Ton cœur était rempli de ce soleil.Nous ne t'oublierons jamais. Repose en paix.- Fabienne Bureau, rédactrice en chef de France Bleu Maine :Toute larédaction de France Bleu Maine s'associe à votre douleur à la suite de ladisparition de Francis. Toutes nos meilleures pensées vont vers vous, versl'équipe, ses amis et ses proches.J'ai eul'occasion de rencontrer quelques fois Francis ; il laissera le souvenir d'unimmense professionnel, et d'un homme souriant et d'humeurégale. Son absence à voscôtés doit être terrible aujourd'hui.- Marc Crépin, France Culture : Mon vieux Françis,"min fiu" comme on dit chez nous... Comment faire maintenant ? Comment rire de toisans rire avec toi ?Le plus simple, leplus doux, le plus humain, toujours rigoureux et pro.De notre premier fourire à l'antenne jusqu'au plus belles spéciales que tu inventais sous nos yeux,en passant par ceNaples-Bordeaux que je n'oublierai jamais.Ta modestie, tafierté de faire une "belle antenne", ton écoute des autres... Autant deleçons pour nous comme tu aimais à dire.On t'embrasse, min fiu.- Delphine Gotchaux, journaliste à France Info : FrancisJe me souviens de ton regard pétillant, gourmand, sur les gens et le monde, d'une effluve de parfum poivre dans l'ascenseur, de tes lunettes en équilibre , de ta démarche presque aérienne quand tu traversais les couloirs, de ton imitation de Christian avec l'accent du Nord, de tes fous rires pudiques, de cette phrase murmurée :" t'as deux minutes ? " , qui promettait un beau reportage, de tes coups de coeur pour les paroles simples et authentiques des gens interviewés, de ta confiance en nous, de tes mots économes pour dire que ça t'avait plu, de ton enthousiasme, de ton écoute pour les idées même les plus saugrenues, de ton allure élégante, de la lumière dans tes yeux quand tu évoquais Zoé, de tes idées foireuses parfois que tu reconnaissais toujours après coup, de toi je me souviens Francis comme d'un phare...Alors je suis un peu perdue aujourd'hui sans toi, mais je sais que ta lumière va continuer de m'éclairer longtemps... Et que tu es bien, à ta place, là où tu te trouves.- Frédérique Ballard, chroniqueuse à France Bleu : Avec Francis tous les talents pouvaient s’exprimer pour servir la passion de labelle radio. Travailler à ses cotés à la City Radio devenue France Bleu 107.1fut un vrai cadeau, une belle rencontre avec un vrai humain, qui manquedéjà.- Arthur Bédouin, assistant d'édition à France Info :Mes pensées vont vers sa famille et vers l'équipe de France Info dont Francis est un des piliers fondateurs. - Fanny Lechevestrier, France Bleu Ile-de-France :Je ne travaille pas à France Info mais je pense très fort à vous. Je n'oublierai jamais que c'est Francis qui m'a donné ma chance de faire autre chose que du trafic en m'envoyant sur des opérations spéciales dont lui seul avait le secret.Toutes mes condoléances à sa famille et à l'équipe de France Info.- Célyne Bayt-Darcourt, présentatrice à France Info :Francis,c'est souvent quand les gens s'en vont qu'on se rend compte qu'ils étaient irremplaçables. Je le découvre depuis l'annonce de ton départ, qui nous laisse à tous un vide immense. Tu étais "l'idée", celle que personne ne trouvait et qui semblait tellement évidente une fois que tu l'avais lancée. Merci de la confiance que tu m'as accordée. Merci pour tes mots - rares et donc précieux - pour dire que tu étais content de ce que tu avais entendu à l'antenne. Merci pour ton humour inégalable. Merci de m'avoir poussée à donner le meilleur de moi-même. Merci pour ta disponibilité.Ce sera très dur sans toi, j'espère que tu seras fier de nous.- Eric Dussart, journaliste à La Voix du Nord :C'est pas pour jouer au vieil ennuyeux, mais je peux dire qu'il y a trente ans,Tys était déjà un type bien. Et que c'est l'image qu'il a laissée ici.- Erik Kervellec, chef du service "Police-Justice" à France Info:Vous savez, une rédaction, c’est enquelque sorte une seconde famille. Et cette famille là - celle du travail–finalement on peut la trainer toute sa vie comme un boulet ou en être fier… Icià France Info, c’est la seconde option qui marche, pour le plus grand nombred’entre nous. Coup de chance ? pas vraiment. Pour qu’une famille fonctionne, illui faut en son centre quelque chose qui ressemble plus ou moins à un pilier,autour duquel tout se positionne. Et dans notre famille à la radio, c’estFrancis qui faisait ça, le "pilier". Merveilleusement ; dans l’ombre, en ayantl’air, toujours, de prendre ça à la légère.Maintenant, c’est sans lui…et cettetribu-là se sent orpheline. Il disait souvent sur le ton de laplaisanterie : "Vous verrez, quand je ne serais pluslà "… Voilà. On voit. Tu nous manquescruellement, Tys.- Valérie Le Nigen, journaliste à France Bleu Breizh Izel :C'est un petit mot plein detristesse, pour vous dire qu'à Brest aussi, je pense à Francis, et à toutes sesbelles années de journalisme partagées. Ses coups de fil à Lille ouQuimper, pour discuter d'angles précis... Et ces soirées lilloises à jouer aucartes, en refaisant le monde... Quel humour, quelle joie de vivre, quelbonhomme ! J'imagine combien ce deuil estdifficile pour vous.- Sébastien Baer, grand reporter à France Info :Ces images, comme un flash-back… 11.09.2001. Francis, aux commandes, casque sur les oreilles, en régie. A New-York, le premier avion vient de heurter la Tour nord du WTC. Francis a surgi de son bureau. Le cerveau en ébullition, il passe les commandes, pilote ses troupes, tel le capitaine d'un vaisseau-amiral. En régie, il réceptionne les appels téléphoniques des témoins, il commence à construire la grille de ce qui deviendra, quelques minutes plus tard, une Edition spéciale. En parallèle, Francis organise le départ des reporters de France-Info à New-York. Tout à la fois.Dix jours plus tard, comme un air de répétition. 21.09.2001. Cette fois, c'est l'usine AZF qui est soufflée par une explosion à Toulouse. Bis repetita. Francis en régie. Grand manitou, grand timonier de France-Info.Il y a aussi cette autre édition spéciale, montée en à peine une heure, un jour de finale de Coupe de France de football, en 2000. Le club amateur de Calais reçoit les pros du FC Nantes. On embarque à 4 dans une voiture, direction Calais. A 17h30, rien n'est encore organisé. A 18 h, les deux heures d'antenne en direct débutent. Sans anicroche. Beau souvenir de radio. Francis, c'était le trait d'union de cette rédac, mille idées à la minute, c'est l'homme des coups de génie, des angles décalés… Son credo, sa passion, c'était qu'il fallait entendre les gens, au sens noble du terme, sans se contenter de donner la parole à tel ou tel expert. Avec, toujours, un regard unique et bien à lui sur l'actu.Francis vous faisait vous surpasser. Il vous encourageait à donner le meilleur de vous-même, à avancer même quand vous aviez envie de reculer. Sans jamais se départir de son calme, il n'était jamais aussi heureux que quand l'actualité donnait l'occasion à la machine de s'emballer. L'actualité, c'était son carburant. Francis fonctionnait au super.- Antoine Leiris, journaliste France Bleu 107.1 :Si une carrière tient àquelques lettres inscrites en bas d'une page, la mienne a commencé quandMonsieur Francis Tyskiewicz a apposé sa signature sur ma première convention destage. Merci.- Valérie Crova, envoyée spéciale permanente à Beyrouth :Francis, c'est uneuphémisme de dire que tu vas manquer à toute la famille de France Info. Tu en étais unpilier, "accro" de l'actualité, du foot et du nord, la région où tu avais tesracines. Tu connaissaisparfaitement les rouages de cette radio, capable de monter une émissionspéciale en deux coups decuillère à pot, en grand professionnel que tu étais et avec l'humour que l'onte connaissait. France Info ne sera plus jamais la même.Une page s'est tournée... Nous te pleuronstous. - Olivier Emond, présentateur à France Info : Francis,Voilà que tu nous laisses là, sur notre îlot de tristesse. Par ces temps qui courent, pleurer son patron ! Tu auras réussi cela, et tant d'autres choses déjà soulignées ici. Passion, modestie, humour... Et la mélancolie au fond de ton regard.Merci à toi.- Christina Rosmini, une amie : Je viens d'apprendre abasourdie la mort de mon ami Francis. Je lui avaisenvoyé hier mes vœux. Transmettez mes plus sincères condoléances à sa femme et sa si petitefille. J'ai le cœur qui pleure comme le ciel de Marseille aujourd'hui.- Jérôme Bouvier, médiateur de Radio France : Un sentiment de vide, d'hébétude et d'infinie tristesse. Comme nous tous depuis ce matin je cherche à comprendrel'incompréhensible.Je pense à toute la famille deFrance Info de tout mon cœur.- Anne Patinec, reporter à Saint-Nazaire pour France Bleu Loire Océan : Difficilede trouverdes mots pour vous dire que je partage votre douleur, votre peine etvotredesarroi.. Vousdevez voussentir bien orphelins depuis ce matin, l'histoire de France Info etcelle deFrancis étant tellement liées et inséparables ! Son humour, sa bonnehumeur etson professionnalisme vont manquer à tout le monde. Même si je suisloin de vous,sachez que je pense fort à vous et à ses proches.- Anne-Sophie Dazard, assistante d'édition à France Inter :Quelle épouvantable nouvelle, brutale, sidérante. Notre ami Francis !Je pleure cette disparition. J'aimais beaucoup Francis, qui me faisait si souvent rire. C'est vrai qu'il avait cet humour bien à lui, "cette politesse du désespoir" qu'il partageait avec nous tous. Je garde de si bons souvenirs de lui, après 10 ans passés dans la bonne équipe de France Info. Je suis très triste. Bouleversée.- Yves Izard, grand reporter à France Info :La porte du bureau de Francis reste fermée, c'est la petite piqûre de rappel qui me ramène à la réalité. On ne peut plus se dire "ah il n'est toujours pas là, encore en réunion, il faut que je le voie "... pour quelques mots, mais essentiels "oui on va faire une spéciale , tu pars quand tu veux " ou "non, on va voir "... Et on voyait sans détour, puis chacun passait à autre chose. Et l'antenne pouvait s'accélérer soudainement pour une spéciale qui n'était plus de l'improvisation, mais de la haute voltige sans filet apparent. Peut-être que Francis nous imitait moins, mais c'était toujours irrésistible, il nous connaissait trop, nous qui sommes à France Info depuis les premières années. Peut-être faisait-il un peu plus dans l'autodérision… C'est terminé, et beaucoup trop tôt.- Alain Massé, directeur délégué aux affaires internationales du groupe Radio France :Francis s'est nourri de son métier de journaliste et des autres. Il nous a nourris de son humour et de son besoin d'échanger.- Elisabeth Badinier, rédactrice en chef à France Bleu Roussillon :Toute la rédactionde France Bleu Roussillon à Perpignan s'associe à la peine des journalistes, destechniciens et de tous ceux qui connaissaient Francis.Nous sommes nombreuxet nombreuses ici à avoir croisé sa route, des collaborations furtives pourcertains, approfondies pour d'autres.Personnellement jegarde le souvenir d'un homme au nom de famille imprononçable mais aux qualitésprofessionnelles irreprochables...J'imagine la douleurqui est la vôtre aujourd'hui. - Gilles Halais, journaliste à la rédaction web de France Info : C’était"Tys". Un conteur hors pair. Grande qualité pour un journaliste ? Sans aucundoute. Mais les histoires de Tys que l’on préférait sont celles lorsqu’ilracontait à quelques-uns, sur le ton de la fausse confidence, au détour d’uncouloir : la dernière blague qu’il avait faite à l’un ou l’autre d’entre nous,ou sa dernière imitation d’un confrère ou d’un ponte de la "maison ronde".C’était Tys. Conteur et imitateur hors pair.Je le voisencore, la tête légèrement penchée en avant et sur le côté, les épauleslégèrement rentrées et qui se soulèvent au rythme des spasmes de son rirecontenu dans une moustache rasée depuis belle lurette. Mais tadernière blague, elle n'est pas drôle, Francis.- Rose Raguel, animatrice :je n'ai pas de mots,pour décrire mon infinie tristesse. La première fois quej'ai vu Francis, je me souviens d'un homme très très élégant, très très àl'écoute. En le connaissant unpeu plus par la suite, j'ai le souvenir d'un homme très trèsdrôle.Je pense tellement àVirginie. Si besoin d'aide il y a, je serai là.Toutes mes penséessont aujourd'hui pour sa famille.- Antoine Lehembre, délégué à la production DPA - Radio France : Dans cettepériode où France Info est très tristement endeuillé et humainement touché, mescollaborateurs et moi-même, extrêmement attristés par la nouvelle de ladisparition de Francis TYSKIEWICZ, souhaitons vous manifester, ainsi qu’à safamille, tout notre soutient et nos pensées les plus amicales . Les chargés deproduction et coordinateurs techniques de la DPA m’ont témoigné de l’attachementaussi bien professionnel qu’humain qu’ils avaient pour Francis et du lien amicalqu’ils avaient tissé au fil de nombreuses années passées au sein de RadioFrance.Au nom de laDélégation à la Production de la Direction de la Production et des Antennes, jetiens à rendre hommage au grand homme de radio qu’il a été et à sa personnalitési attachante. Je vous prie de croire à nos plus sincèrescondoléances.- Olivia Ferrandi, présentatrice à France Info : Francis,Difficiled’imaginer France info sans toi. Sans ton sens de l’info, incomparable.Sans ton regard aiguisé sur l’actualité. Sans ce don que tu avaispour monter une édition spéciale, d’une minute à l’autre.Sans cette assurance et cette maîtrise en régie, qui nous permettaient, à nous,présentateurs, de rester concentrés sur l’actualité. Et de gérernotre stress. Je me souviens de l’une de ces spéciales : j’étais partie àl’antenne avec la moitié du journal, le reste c’était "à l’impro". Ta présenceen régie, de l’autre côté de la vitre, et tes conseils précis et précieux,glissés à mon oreille, dans le casque, m’ont permis de tenir bonet d’assurer une tranche correcte. Continuer à faire dela radio sans jamais oublier ce que tu nous as appris. C’est sans doute ce qu'onpeut faire de mieux aujourd’hui. En essayant d’accepter ton absence.- Denis Guey, rédacteur en chef à France Bleu Bourgogne :Tous lesjournalistes et les plus anciens d'entre nous expriment leur peineet leur émotion à l'équipe de France Info, ainsi qu'à la famille de Francis. Il restera pour moiparticulièrement le reporter qui m'aura fait aimer le foot, un jour, à Lille, ily a maintenant 30 ans.- Marie-Claude Pinson, chef des infos adjointe à France Inter : Je suis bouleversée par la mort de Francis. Je pense à vous tous qui continuez à travailler avec cette peine et cette douleur dans le corps et dans la tête.J'avais connu Francis à Fréquence Nord, il y a 20 ans. On a bien ri avec lui, c'est sûr. Et l'amitié qui s'est construite dans ces années là entre les "anciens" de la radio du nord est toujours restée très forte et très particulière, intacte, il y a toujours eu un vrai lien entre nous.Toutes mes pensées amicales à toute la rédaction. Je vous embrasse tous.- Frédérique Djian, assistante d'édition à France Info : C'était un soir de match, une finale si je me souviensbien. Francis était là pour gérer la spéciale. Il est arrivé avec sonmaillot sous le blouson. Un peu comme la vision que j'ai de lui : derrièreou avec le professionnalisme, il y avait toujours l'humour.Info est uneantenne qui exige à la seconde réactivité et efficacité.Et qui n'autoriseque très peu de temps pour décompresser. Mais on travaillait et on rigolait("les pots du vendredi", c'est pas lui ?). L'ambiance à Info que tout RadioFrance nous envie (chaleureuse, conviviale)... je pense que ça vient delui. Francis était l'un de mes premiers rédacteurs en chef. Et un coordinateurhors pair. Il aimait Info, il savait gérer l'antenne, et ses équipes. AvecFrancis à nos côtés, on savait qu'on serait efficaces.Il était bon et aveclui on se sentait bons.- Jérôme Colombain, chroniqueur à France Info : Francis était un pilier, un rouage indispensable, de cette maison. Il trimbalaitses histoires drôles et ses remarques ironiques d'un bureau à l'autre enimpulsant sa dynamique. Quand on lui parlait de technologie, il répondait "tu esun malade " puis finissait par confier sa passion pour certains jeux vidéo (desport…). Derrière son côté "terroir" se cachait un type capable de déclamer deskilomètres de vers sortis de ses lectures intimes. Après 17 ans de vieprofessionnelle commune, sa disparition prématurée est un terrible choc.- François Rivaud, rédacteur en chef France Bleu Pays de Loire: Jesais malheureusement ce que signifie la disparition d'un collègue, d'uncollègue que l'on respecte et avec qui on aimait travailler. J'imaginesans peine que tout le monde à Info est choqué par cette nouvelle. Je lesuis également : j'ai connu Francis, comme beaucoup d'autres, auxdébuts de France Info. Je me souviendrai de sa gentillesse, de sonhumour, des histoires qu'il racontait, il faut le dire, pas trop mal !Il était, je pense respecté, et c'est l'essentiel.- Cécile Quéguiner, journaliste à la rédaction web de France Info :Francis,Sifflet coupé. Des jours que je cherche mes mots pour parler des tiens. Tes mots. Des petites choses, mais les plus jolies qu'on m'ait dites au boulot. De tes commentaires sur mes tout premiers flashs à blanc à l'école de journalisme, à tes dernières remarques, quand je bouclais mon reportage la semaine dernière, toi affalé -presque renversé- sur un siège au web, avec cet air flegmatique, ce demi-sourire de pitre et ton regard mi-las, mi-amusé... Dernière image de toi, calée pile sur une phrase que je n'oublierai jamais.On ne se connaissait pas (regrets). Tu ne le sais d'ailleurs pas. Mais ces mots-là, et d'autres encore, rares mais tellement bienveillants, m'ont portée dans ce métier, galvanisée. Ils sont gravés. Un moteur. Mes grigris de reporter. Merci boss. RIP- Odile Pouget, journaliste à RTL :J’apprends ce matin la disparition tragique de Francis. Durant mon bref passage à Info, il y a plus de 10 ans, ilavait été pour moi un soutien sans failles, un "patron" enthousiaste dont laporte était toujours ouverte. Mille pensées à vous tous qui êtes dans la peine.- Stéphane Iglésis, journaliste au bureau Radio France de Toulouse :Francis son sourire, sonhumour à froid, sa chaleur, tout ça parti :ce n'est pas possible. En plusapprendre la nouvelle non pas par sa radio France Info, mais sur la pageFacebook de la chaîne m'a rendu encore plus orphelin. Francis n'étaitr pas uncopain, mais un chef estimé : toujours prêt à expliquer, à dialoguer, à fairepartager son enthousiasme, tout ça envolé, ce n'est pas croyable ! La vie est tropcourte pour les gens biens !Francis, où que tu sois, jet'embrasse. - Jean-Rémy Macchia, chroniqueur à France Info : Par rapport à Francis, jene suis qu'un tout petit parmi les lointains.Mais, de la "famille"France Info. Et cela veut dire infiniment de choses. Des choses d'un quotidientrès fluide, qui passe vite, chargé de son travail, traversé de seshâtes.Mais... toujours avec lerespect humain qui reste bien présent et, en toile de fond, le plaisir amical detravailler ensemble. Juste se croiser, se direbonjour au coin d'une porte, à peine se sourire - un peu ; avec une tonalité degentillesse quotidienne - et presque banale - mais sincère.Je n'étais pas un proche deFrancis. Mais un de l'équipe . Un de la famille . Un qui s'adresse naturellement à l'autre -comme à un membre un peu lointain de sa propre famille. Beaucoup de tristesse, uneimpression qu'un bras a été coupé à ce groupe que nous formons. Et qu'un coeursaigne. Le nôtre - après le sien, sans doute. Peine intérieure -immense. Amitié et affection àchacun des siens. A tous.- Thierry Guerrier, Europe 1, ancien directeur de la rédaction de France Info : Je pense à vous tous. Avec mon affection pour cette antenne. Fidèlement.- Christophe Lurie, grand reporter à Marignane : J'ai appris ce matinle décés dans la nuit de Francis.Très attristé parcette disparition, je m'associe à la douleur de la rédaction de France Info etde tout ceux qui l'ont connu et cotoyé.Francis, avecd'autres, m'a permis de participer à l'aventure de France Info pendant douzeans. C'est souvent lui que l'on avait au bout du téléphone lors des missions dereportages lointains et complexes. Fin connaisseur de la mécanique de FranceInfo, il était aussi une épaule solide en cas de problème, et savait avec sonhumour un peu caustique dénouer des situations parfoistendues. Il va manquer àFrance Info, il va nous manquer.- Jean-Pierre Gauffre, chroniqueur à France Info : Je n'ai connu Francis qu'il y a quatre ans, quand France Info m'a confié une chronique quotidienne. Mais c'était comme si je l'avais toujours connu, à travers certains amis et confrères communs, tant il était une sorte de mythe de la profession et de pilier de la station. On le disait homme de l'ombre, mais dans le bon sens du terme, celui qui sait s'effacer pour placer les autres sous la lumière, organisateur hors pair des éditions spéciales qui font tout le sel et l'adrénaline de ce fabuleux métier. Bon voyage, l'ami, et salue là-haut tous les rois du Nagra eux aussi partis trop tôt.- Philippe Boury, assistant d'édition à France Info : Francis est parti. La nouvelle me laisse incrédule, me sonne, m’interroge. Trop tôt, toujours trop tô