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Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier : les retrouvailles

Après leurs 18 mois de captivité dans la province de la Kapisa en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont atterri en France ce matin. Suivez ce retour, les premières images, leurs premiers mots, les retrouvailles, minute par minute.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
  (Radio France © capture d'écran France 3)
  • Peu avant 14h : les deux journalistes font leur entrée dans le grand hall du siège de France Télévisions, sous l'ovation de nombre des 11.000 salariés de l'entreprise, entassés dans le hall et sur les coursives.

    Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier font peu après une mise au point sur les conditions dans lesquelles ils sont allés en reportage en Afghanistan.

    • 13h00 : la fête se prépare à France Télévisions, tandis que les deux journalistes subissent toujours des examens à l'hôpital Bichat à Paris. Ils auraient subi des prélèvements et attendent désormais les résultats sur place, avant de rejoindre leurs collègues.

    • 12h40 : écoutez le best-of de la conférence de presse d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

    • 12h10 : tandis qu'ils subissent une batterie d'examens médicaux, une envie de revoir les premiers mots d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ? Voici la vidéo de leur conférence de presse :
  • 12h00 : Edition spéciale sur France Info, la suite en direct de France Télévisions où sont attendus les deux ex-otages.

  • 11h50 : retour sur le rôle de la radio dans leur vie d'otages. "RFI, la radio des otages. On est content que ça se termine", témoigne Cécile Mégie, rédactrice en chef à RFI.
    _ Radio France Internationale en effet transmettait tous les jeudis des messages des proches des Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, sans avoir l'assurance du tout qu'il les recevait."La confirmation, on ne la eue qu'hier", dit-elle.

  • 11h17 : Christian Chesnot, journaliste à France Inter, otage en Irak en 2004 avec Georges Malbrunot, lui aussi a vécu la libération des deux journalistes avec émotion. "On comptait les jours, comme eux".
    _ "L'esprit est entre quatre murs, mais on s'évade comme on peut, on se projette pour continuer à vivre".

    Retour aussi sur la pression médiatique. Et ce début de polémique : une caméra de TF1/LCI a filmé au zoom la descente de l'avion des otages, alors que France Télévisions avait pour consigne de respecter l'intimité de ce moment. "Même s'ils paraissent volubiles et en forme, il faut du temps pour décanter", témoigne Christian Chesnot.

  • 10h50 : Paul Nahon, ancien directeur des magazines d'information de France 3, qui a "travaillé" avec les négociateurs français, raconte les à-côté de cette libération. "Ils ont fait des exploits" pour y parvenir. "J'ai vu les gens travailler, j'avais une pleine confiance".
    _ La polémique ? "Elle est derrière nous". "Claude Guéant est dans son rôle, et nous aussi". "C'est la vie, c'est notre métier d'aller sur tous les terrains".

  • 10h40 : "Je revis mon vécu, il y a 25 ans déjà", commente Jean-Louis Normandin, ancien otage au Liban, président de l'association Otages du monde, qui plaide pour un statut d'otage politique et une loi qui permettrait de conduire les ravisseurs devant le tribunal de La Haye.

  • 10h26 : "on s'attend à voir des hommes sonnés. On voit des hommes qui ont un bon tonus psychique ", constate Roland Coutanceau, le psychiatre, sur France Info. "Tant que le mental est vivant, on peut rester distancié".
  • 10h03 : fin de la conférence de presse. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, applaudis par leurs confrères, ont quitté Villacoublay, dans un monospace noir, direction l'hôpital pour y subir un examen complet. Ils sont attendus à France Télévisions à la mi-journée.
    L'édition spéciale se poursuit sur France Info.

  • 9h59 : les deux journalistes racontent avoir fait de l'exercice dès le deuxième jour de détention "Faire de l'exercice, même dans 10 mètres carrés, c'est évacuer le stress".
    " Moi, j'ai beaucoup écrit, 500 feuillets. Ils m'ont tout piqué. Ca, ils voulaient pas que ça sorte". (Ghesquière).
    _ Et l'avenir ? "J'ai envie de faire ce métier plus que jamais".

  • 9h52 : suite de la conférence de presse. "On a été séparés au bout de trois mois. On avait chacun une radio. Moi, la BBC, Hervé, RFI. On vit dans une bulle, et ces nouvelles, ca nous faisait chaud au coeur" (Taponier)

    "Des otages, il y en a beaucoup dans le monde. Eux, ça continue, j'ai vraiment une pensée pour eux ." (Ghesquière)
    "On a eu des rapports intéressants avec les ravisseurs... Mais, chez eux, il y a une vraie culture du mensonge".

  • 9h49 : point presse à Villacoublay, sous le soleil. "J'ai eu des petits problèmes de santé. Mais on avait un moral d'acier" Hervé Ghesquière. "On pouvait tenir encore

  • 9h42 : Les deux journalistes retrouvent enfin leurs confrères sur le tarmac. Hervé Ghesquière touche le sol. Il raconte leur libération, avec humour, au micro d'Elise Lucet.

  • 9h30 : Premiers mots par téléphone sur France 3. Hervé Ghesquière témoigne de "quelques problèmes de santé mineurs". "On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés". "J'ai passé huit mois seul". Son souhait : "retrouver une vie normale".
    _ Stéphane Taponier : "j'ai faim de liberté, faim d'amour... une énorme faim".

  • 9h10 : les 200 journalistes accrédités s'impatientent. Quand arrivent les premières images tremblées, à travers un grillage, sur LCI ! Où l'on voit les deux hommes descendre de l'avion, accueillis par le chef de l'État, et Alain Juppé, entre autres.

  • 9h00 : Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont été conduits dans le pavillon d'honneur, "invisibles" raconte notre envoyé spécial Richard Place. Une conférence de presse devrait être organisée d'ici une demi-heure.

  • 8h50 : Florence Aubenas sur France Info se remémore sa propre libération. "Quand ce moment-là arrive enfin, on n'est plus soi-même".

  • 8h45 : à l'heure prévue exactement, l'avion d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier a atterri à Villacoublay, de retour de Kaboul. Ils doivent rencontrer leurs familles et le chef de l'État à l'abri des caméras, ce qui suscite une certaine colère de la part notamment des journalistes et confrères venus les attendre en nombre.

  • 8h44 : Nicolas Sarkozy et son épouse sont à Villacoublay pour accueillir les deux journalistes de France 3.

  • 8h00 : les familles des deux otages arrivent à l'aéroport de Villacoublay dans trois monospaces noirs sous escorte policière.

    Cécile Quéguiner, avec agences

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