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Grève à Radio France : "Je ne démissionnerai pas, j'irai jusqu'au bout", prévient Mathieu Gallet

Le PDG de Radio France a expliqué qu'il présenterait son plan stratégique pour l'entreprise publique le 8 avril. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Mathieu Gallet, le président de Radio France, le 14 novembre 2014, à la Maison de la radio, à Paris. (LOIC VENANCE / AFP)

Au 15e jour de la grève qui paralyse Radio France, son PDG, Mathieu Gallet, a rappelé, sur i-Télé, jeudi 2 avril, que "seul le CSA [pouvait lui] retirer [son] mandat". "Le CSA m'a renouvelé sa confiance la semaine dernière, a-t-il encore lancé. Je ne démissionnerai pas, j'irai jusqu'au bout." 

"Il n'y a pas un sujet Mathieu Gallet, il y a un problème Radio France", a-t-il encore déclaré, dans sa première intervention publique depuis les nouvelles révélations du Canard enchaîné sur ses dépenses, et alors que la grève doit se poursuivre vendredi, pour le 16e jour consécutif, avec cette fois les journalistes. 

Insistant sur le fait que le conflit coûte "un million d'euros par semaine" au groupe public, il a dit espérer que le mouvement prenne fin "dans les prochains jours avec les décisions que prendra l'État".

Il prône la fusion des deux orchestres 

Quelques heures après avoir rencontré Fleur Pellerin, la ministre de la Communication, le PDG de Radio France a expliqué qu'il présenterait son plan stratégique pour l'entreprise publique le 8 avril en comité central d'entreprise, explique France Info. 

Cependant, au sujet des pistes possibles d'économies, Mathieu Gallet a d'ores et déjà déclaré, à propos des deux orchestres de Radio France, que "le statu quo n'est plus possible". Ces derniers coûtent "60 millions d'euros" par an au groupe public, contre les "2 millions d'euros" qu'ils rapportent, a-t-il fait valoir. 

"On ne peut pas continuer ainsi", a-t-il dit, dans une nouvelle allusion à une possible fusion des deux formations. Il a par ailleurs précisé ne pas vouloir supprimer de stations.

"Il va y avoir des suppressions de postes. Et que faut-il lire derrière la réforme des moyens de production ? La même chose qu'aujourd'hui, mais avec moins de personnel", s'est indigné un gréviste, jeudi, au micro de France 2.

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