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France Monde : une holding pour RFI, France 24 et TV5

Après quatre mois de travail, Georges-Marc Benamou, le conseiller du président pour l’audiovisuel et la culture remet son rapport sur l’audiovisuel extérieur aujourd’hui. Il prône notamment la création d’une holding pour chapeauter les trois médias francophones internationaux.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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Le président français avait demandé cet été à son conseiller de l’aider à voir plus clair dans l’audiovisuel extérieur. Entre la radio RFI qui dépend du Quai d’Orsay et du ministère de la Culture, France 24, chaîne publique mais codétenue par TF1 et France Télévisions, enfin la francophone TV5 détenue aussi par des actionnaires belges, suisses et canadiens, l’organisation est très éparse.
_ Sans parler de fusion, le rapport préconise un rapprochement des entités et la mutualisation de leurs services administratifs, logistiques et commerciaux. Pour cela, il préconise la création dès 2008 d’une holding baptisée France Monde. A la tête de cette structure, on murmure déjà les noms de Pierre Lescure (ancien de Canal Plus), Pierre Louette (AFP) Emmanuel Hoog (INA) ou encore Jean-Pierre Cottet (Lagardère). Son budget serait celui des trois médias soit 360 millions d’euros.

Ce rapprochement se ferait sur la base du volontariat, selon le rapport, dans les rédactions. Elles participeraient à la production de contenus pour un portail internet commun : francemonde.fr. Un portail où pourraient se décliner des thématiques jeunesse, art de vivre, etc. Le but affiché de l’opération : faire 20 millions d’euros d’économie et en gagner 40 millions grâce aux recettes publicitaires sur ces nouveaux supports. Tout cela en gardant la maîtrise des lignes éditoriales de chaque média, enfin si possible.

Pour TV5, la France ne peut pas décider toute seule et un autre rapport doit être remis mi-décembre sur son cas précis. Du coup, les inquiétudes de restructurations sont plutôt à RFI et France 24. Les syndicats de journalistes ont demandé pour plusieurs raisons à être reçus par la ministre de la Culture, Christine Albanel. "Aucune décision n'est prise. Nous n'avons pas assez de visibilité. C'est un processus qui sera assez long", a-t-elle déclaré, selon les syndicats. La ministre a également précisé que RFI ne serait pas concernée dans l'immédiat par la réforme.

Anne-Laure Barral