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"Fra-ter-ni-té", élu "son de l’année" par les internautes

Avec près de 53% des suffrages exprimés sur {france-info.com}, Ségolène Royal au Zénith décroche le trophée du "son de l’année", dans un climat suspicieux de bourrages des urnes virtuelles par les partisans de Désirs d’avenir…
Article rédigé par franceinfo
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Mercredi 5 novembre, 5 heures du matin : le monde bascule.
_ Un métis décroche les clés de la Maison Blanche. Et pourtant, Barack Obama ne dépasse pas 13% des voix… des internautes de france-info.com au scrutin du "son de l’année". Et une modeste troisième place au Top. Le nouveau président des Etats-Unis, qui prêtera serment dans trois semaines, s’est fait coiffer au poteau par "Dany le Rouge" et "Mère Courage".

Daniel Cohn-Bendit et son invective contre Nicolas Sarkozy devant le Parlement européen, à quelques jours du départ du président français pour Pékin : "C’est une honte, c’est minable", lui lance le député européen, au bord des larmes. Verdict des urnes virtuelles de france-info.com : à peine 15% mais tout de même une deuxième place sur le podium.

Et avec 53% des suffrages, ce sont donc Ségolène Royal et sa désormais mythique "Fra-ter-ni-té" qui se hissent sur la première marche, battant à plates coutures les Kerviel et ses milliards, PPDA et ses adieux, Sœur Emmanuelle et son message posthume ou encore Ingrid Betancourt et ses "larmes de joie".

Mais surtout, la dame de Charente-Poitou ne fait qu’une bouchée de sa meilleure ennemie Martine Aubry. La "première secrétaire de tous les militants du Parti socialiste" ne totalise en effet que… 0,2% des suffrages.

Bourrage des urnes virtuelles

Un bémol tout de même. Ce scrutin que nous avons voulu très ouvert et loin de tout contrôle d’huissier, serait entaché de graves irrégularités.

En effet, les 53% atteints par la candidate malheureuse à l’élection présidentielle et à la présidence du PS, et surtout le tacle que ce score inflige aux suivants dans le classement, pourrait bien être le résultat d’un bourrage des urnes virtuelles par les partisans de Désirs d’avenir, le mouvement de Ségolène Royal. Parti de loin, loin derrière Obama et Cohn-Bendit, "Fra-ter-ni-té" a opéré un redressement spectaculaire en quelques heures, puis une montée exponentielle qui ne s’est jamais démentie, éveillant les soupçons des observateurs.

Pas vu, pas pris. Bonne joueuse, la rédaction multimédia de France Info adresse cependant ses plus vives félicitations à la dame en jeans et tunique de soie bleue.

Gilles Halais

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