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FMI : le lobbying de Nicolas Sarkozy pour Christine Lagarde

Le président français profite du G8 à Deauville pour défendre la candidature de la ministre de l’Economie à la direction générale du FMI. La succession de DSK n’est pas au programme officiel du sommet, mais Nicolas Sarkozy a admis que le sujet a pu être abordé pendant des entretiens bilatéraux.
Article rédigé par franceinfo
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Officiellement, cen’est ni le lieu, ni le moment d’évoquer le nom du prochain directeur du Fonds monétaire international. Aucune discussion n’est prévue sur le sujet dans le programme du sommet de Deauville et d'ailleurs, de source diplomatique française, il n'en sera pas question dans la déclaration finale. Mais voilà, Nicolas Sarkozy admet promouvoir la candidature de Christine Lagarde pour le poste auprès de ses homologues occidentaux.

Premier argument du chef de l’Etat : contrairement à la position des pays émergents, il faut un Européen à la tête du FMI. "Je suis européen et vous voyez bien, l'actualité monétaire aujourd'hui est plus du côté de l'Europe que du côté des émergents. Donc nous pensons qu'il serait adapté que le directeur général du FMI soit un Européen", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Et pour convaincre les autres chefs d’Etat et de gouvernement, le président français a multiplié les entretiens avec le président russe, Dmitri Medvedev, et le Premier ministre britannique, David Cameron, et verra son homologue américain Barack Obama demain matin. Résultat ? Christine Lagarde est taillée pour le rôle : "tout le monde pense que Christine Lagarde est une femme de très grande qualité. J'en ai tiré la conclusion qu'en tout cas ils pensaient (...) qu'elle ferait une très bonne directrice générale."

Reste l’épine de l’affaire Tapie, dans laquelle Christine Lagarde pourrait être poursuivie pour abus d’autorité. Une menace balayée par Nicolas Sarkozy. " Les risques (...) sont à notre sens aisément maîtrisables, comme le montreront un certain nombre d'analyses juridiques qui seront communiquées par Mme Lagarde." Il a assuré qu'il n'y avait pas de "tension" avec les partenaires de la France à ce sujet.

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