Espionnage à France 24 : la collaboratrice d'Ockrent entendue par la police
C'est la deuxième fois que l'ancienne collaboratrice de Christine Ockrent est entendue par la police. Elle est sortie hier matin des locaux de la Brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information, après avoir passé une nuit en garde à vue.
Une collaboratrice zélée qu'on soupçonne d'avoir fouiné dans les disques durs de plusieurs cadres de l'AEF, dont le président Alain de Pouzilhac. C'est lui d'ailleurs qui avait le premier soupçonné l'intrusion en découvrant une de ses notes confidentielles dans le Canard Enchaîné. Selon son avocat, elle aurait reconnu devant les policiers avoir consulté des fichiers, mais nié "avoir espionné quiconque et encore moins pour le compte de Christine Ockrent ".
Car c'est évidemment vers sa patronne, Christine Ockrent, en guerre ouverte avec Alain de Pouzilhac, que les regards se tournent. Une "atteinte à mon honneur", rétorque l'intéressée, qui dénonçait hier des "allégations" basées sur des "rumeurs" et à ce titre, s'est dit déterminée à rester à son poste, malgré la motion de défiance votée à 85% mercredi par le personnel de France 24.
Mercredi, l'Assemblée nationale a annoncé la
création d'une mission d'information parlementaire portant en particulier sur
les "dysfonctionnements" de l'AEF. La plainte a été déposée contre X en octobre au parquet de Nanterre.
Cécile Quéguiner, avec agences
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