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Coup dur pour la radio numérique terrestre

Le quotidien Les Echos révèle que le gouvernement serait sur le point de faire une croix sur développement de la radio numérique terrestre (RNT). Il aurait en effet décidé de ne pas préempter de fréquence pour Radio France sur les prochains appels à candidature. Les principales radios privées avaient renoncé à s'engager dans la RNT, faute de modèle économique viable.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

La radio numérique terrestre (RNT) quittera-t-elle un jour les cartons ? Elle n'en prend pas le chemin, selon le quotidien économique Les Echos. Le journal révèle que le gouvernement est semble-t-il sur le point de renoncer à préempter des fréquences pour Radio France à l'occasion des appels à candidature pour Paris, Nice et Marseille. Le service public bénéficie en effet d'un droit de priorité sur tous les appels à candidature.

La décision pourrait être formalisée lors d'une réunion interministérielle à Matignon, explique le journal. Elle signera sans doute la fin de la RNT. Les principales radios privées s'en sont en effet désintéressées, fin mai. Elles estiment que le modèle économique n'est pas viable et refusent de s'y engager, estimant que l'avenir de la radio passe par internet et les réseaux IP.

Sans opérateur de poids pour faire vivre la RNT, le CSA refuse de déclarer pour autant les appels à candidatures infructueux : "La procédure de cet appel à candidatures ira à son terme, même si cette
information nous était confirmée. Nous nous sommes engagés auprès du Conseil d'Etat à délivrer les autorisations sur ces trois zones avant la fin de l'année
", déclare le CSA. Radio France s'est contenté de préciser qu'elle attendait la tenue de la réunion interministérielle.

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