L'Association syrienne pour la liberté a porté plainte contreCharlie Hebdo, mercredi, pour avoir caricaturé Mahomet. Elle accuse l'hebdomadairesatirique de "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à laviolence nationale, raciale ou religieuse" .Cette organisation se présente comme une ONG constituée en2012 pour soutenir le peuple syrien et défendre les droits de l'homme. Larecevabilité de sa plainte est en ce moment étudiée par le Parquet de Paris. Mais pour Maître Emmanuel Pierrat, spécialiste du droit de la presse, ily a peu de chance qu'une telle plainte aboutisse. Le tribunal ne peut pas se déjugerLes dessins publiés cette semaine "sont assez similaires à ceux quiavaient déjà été jugés en mars 2007 et qui avait donné lieu à un jugement derelax de Charle Hebdo. Il me semble qu'il est difficile pour le tribunal deParis de se déjuger" , explique-t-il.En 2007, le tribunal avait considéréque les caricatures ne franchissaient pas de limite juridique car elles nedésignaient pas une communauté en particulier.