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Audrey Pulvar arrête son émission sur France Inter mais ne devrait pas quitter la radio

La radio a annoncé qu'elle ne serait plus à l'antenne dès le 21 mai, décision prise après la nomination d'Arnaud Montebourg au gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, Arnaud Montebourg, alors député PS de Saône-et-Loire, lors d'une soirée du magazine "GQ", au Ritz de Paris, le 18 janvier 2012. (BENAROCH/SIPA)

Une décision prise "d'un commun accord". France Inter et Audrey Pulvar ont annoncé l'arrêt, à partir du 21 mai, de l'émission matinale de la journaliste diffusée du lundi au vendredi entre 6 heures et 7 heures, après la nomination au gouvernement de son compagnon, Arnaud Montebourg, comme ministre du Redressement productif. Elle sera remplacée par Eric Delvaux, rédacteur en chef de l'émission.

"La direction de France Inter, avec Audrey Pulvar, réfléchit dès à présent à la place que celle-ci pourrait occuper au sein des programmes de la chaîne à la rentrée de septembre 2012", a ajouté France Inter. Audrey Pulvar, 41 ans, est également chroniqueuse dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", sur France 2. La direction de France Télévisions a prévenu : "Nous ne sommes pas dans l'urgence pour le cas Audrey Pulvar", dans la mesure où aucun responsable politique ne devrait être convié à l'émission spécialement pour les législatives.

Audrey Pulvar avait été écartée d'antenne une première fois fin 2010, lorsque son compagnon avait annoncé sa candidature à la primaire socialiste. La chaîne iTélé avait suspendu son émission d'actualité par "prudence", "éthique" et "déontologie" et France Inter lui avait retiré son entretien politique de 7h50. Dans une interview aux Inrocks, la journaliste avait regretté : "J'ai beau me débattre pour dire que je fais mon travail en fonction des lieux où j'exerce, que je parle en tant que femme indépendante et non en tant que femme de, je sens bien que beaucoup de journalistes ne sont pas à l'aise avec ça".

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