A Pittsburgh, le G20 s'engage à poursuivre les efforts de relance
"Nous sommes convenus de maintenir nos mesures de soutien à
l'activité économique jusqu'à ce que la reprise soit assurée'' : cette phrase du communiqué final illustre bien le peu de résultats de cette réunion de Pittsburgh.
_ Les membres du G20 se contentent d'une volonté commune de mettre en place des mesures pour diminuer les déséquilibres commerciaux et les déficits budgétaires, "tout en maintenant des marchés ouverts". Pas question, donc, de se réfugier dans un quelconque protectionnisme.
Autre objectif : assurer un "modèle de croissance mondiale plus équilibré", pour éviter une nouvelle crise internationale.
Nicolas Sarkozy a tenu à souligner que les règles dites "de Bâle II" sur la solidité financière des banques s'appliqueraient partout dès 2011, et qu'il sera demandé aux banques de réunir davantage de capitaux pour le financement de leurs activités risquées.
Sur les bonus des traders, le principe de l'encadrement est entériné : ce sont les banques centrales qui auront le pouvoir de limiter le montant global de ces bonus.
_ Le président français a par ailleurs annoncé un prochain durcissement de la réglementation fiscale de la France sur les paradis fiscaux.
Parallèlement, le G20 a décidé d'un transfert d'au moins 5% des quote-parts du FMI en direction des "pays émergents et en développement dynamique". Cette réforme du FMI en faveur d'une meilleure redistribution était réclamée par de nombreux pays.
Accord également sur le développement durable : le G20 prône la fin des subventions publiques sur les énergies fossiles, et s'engage à "redoubler d'efforts" pour parvenir à un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique, lors de la conférence de Copenhague, en décembre prochain.
- Prochaines réunions du G20 : au Canada et en Corée du sud l'an prochain, et en France en 2011.
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