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Loi Travail : une allocation pour les plus précaires pour calmer les jeunes ?

Le Premier ministre recevra ce lundi en fin de matinée à Matignon les organisations de jeunes et s'est engagé à "regarder" leurs contre-propositions. Parmi les mesures, réclamées par l'Unef notamment, une aide à l'insertion professionnelle des jeunes.
Article rédigé par Julie Bloch-Lainé
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (William Martinet president de l'UNEF (union nationale des etudiants de France) arrive à Matignon pour son entretien sur la Loi Travail El Khomri avec Manuel Valls (archives du 11 mars) © MaxPPP)

De quoi vivent les jeunes entre la fin de leurs études et leur premier emploi ? C'est dans cette période, au moment de l'entrée dans le monde du travail, qu'ils sont souvent les plus précaires. Plus de bourse d'études, pas encore d'allocation chômage et pas droit au RSA s'ils ont moins de 25 ans. Les organisations étudiantes, Unef et Fage, réclament donc une aide à la recherche du premier emploi pour les jeunes diplômés. Accorder une allocation aux plus précaires, le temps qu'ils trouvent du travail, la piste a retenu l'attention de la ministre de l'Education la semaine dernière.

 

Certains syndicats de jeunes espèrent aussi un effort pour les filières professionnelles qui permettent souvent de trouver du travail rapidement. L'Unef réclame ainsi plus de places en BTS notamment,  la Fidl davantage de moyens. L'organisation lycéenne plaide enfin pour un permis de conduire moins cher, il s'agirait par exemple de passer le Code gratuitement au lycée.

 

Mais tout cela suffirait-il à désamorcer la grogne étudiante ? Pas sûr. "Si le Premier ministre annonce des mesures ambitieuses, on les saluera ", promet l'UNEF. Qui ajoute : "Tant que la Loi Travail n'est pas retirée, nous continuerons à manifester. "

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