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Les syndicats des secteurs public et privé ont appelé à la grève mercredi. Les Grecs sont au rendez-vous.

Les manifestations ont repris en Grèce, après l'appel lancé par les syndicats. La protestation contre les mesures d'austérité du gouvernement provoque des perturbations dans les transports en commun ainsi que dans les administrations.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Image d'archive d'une des nombreuses manifestations en Grèce. (AFP/Angelos TZORTZINIS)

Les manifestations ont repris en Grèce, après l'appel lancé par les syndicats. La protestation contre les mesures d'austérité du gouvernement provoque des perturbations dans les transports en commun ainsi que dans les administrations.

Selon les deux principales centrales syndicales du pays, Adedy pour le service public et GSEE pour le secteur privé, le mouvement serait suivi par plusieurs centaines de milliers d'employés qui devraient défiler dans les rues dans la journée.

Le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, a expliqué mardi que la situation des finances publiques grecques risquait de s'aggraver encore cette année si le pays ne parvenait pars à mettre en place les réformes. Sans "cohésion nationale et solidarité" le pays n'y arrivera pas.

Etudiants, retraités et fonctionnaires doivent commencer à se rassembler dans le centre d'Athènes à partir de 08h00 GMT avant de se rendre en cortège à la place Syntagma et manifester devant le parlement. "Si nous ne prenons pas notre destin en main et que nous ne faisons pas grève, comment allons-nous survivre ?" s'est interrogée Maria Bargiadaki, habitante d'Athènes et fonctionnaire. Le syndicat communiste PAME a prévu d'organiser une manifestation distincte. Les syndicats de policiers, de pompiers et de gardes-côtes ont indiqué qu'ils se joindraient aux cortèges de manifestants dans le centre la capitale.

Mercredi, mes perceptions et les écoles publiques étaient fermées alors que les hôpitaux assuraient un service minimum pour les urgences à l'occasion de la première grève d'ampleur depuis l'été contre le plan de sauvetage mis au point par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

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