Les palaces français prennent une 5e étoile
Ce nouveau classement hôtelier était attendu depuis de nombreuses années par les professionnels du tourisme, pour pouvoir se mesurer à la concurrence étrangère. Le projet de loi qui sera examiné le 28 janvier prochain, prévoit en outre la création d’une 5e étoile pour les hôtels de niveau supérieur.
Mais pour accrocher une 5e étoile, les établissements hôteliers devront désormais répondre à 61 critères de qualité, au lieu de 30 auparavant pour les 4 étoiles luxe. Comme le téléphone dans la salle de bains, un coffre-fort, un room service, la mise à disposition d’un package ordinateur-fax-imprimante, etc.
Résultat d’une nécessaire montée en gamme pour accompagner les exigences de la clientèle, les chambres, toutes catégories confondues, gagnent également de l’espace : un mètre-carré supplémentaire pour la première étoile (7m2 au lieu de 6), et 9m2 de plus pour la chambre dans un 5 étoiles.
“Ça, c'est palace !”
Et au-delà de la 5e étoile, comment distinguer les établissements d’exception ? Hervé Novelli a lancé un chantier spécifique pour répondre à cette question. La première piste envisagée serait de créer une catégorie "5 étoiles premium".
Comme en 1986, c’est aux hôteliers de demander leur classement, valable pour une durée de cinq ans. Et les frais d’audit restent à leur charge. Les services d’Hervé Novelli estiment qu’environ 85% des quelque 18.000 hôtels étoilés vont devoir être rénovés. Un investissement de 10 milliards d’euros.
Aussi, le ministre en profite pour dévoiler un plan d’accompagnement financier de 1,5 milliard d’euros sur trois ans pour soutenir les hôteliers dans leurs efforts de mise aux normes.
Gilles Halais avec agences
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