Les marchés replongent malgré tout
Ni l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche, ni l’annonce d’une nouvelle baisse des taux n’ont réussi à calmer les marchés, visiblement toujours en proie à l’affolement suscité par l’étranglement du crédit et la menace d’une récession mondiale.
Au contraire. Ce qui devait être une bouffée d’oxygène se révèle être plus anxiogène encore. Après un sursaut de courte durée, du notamment aux annonces des différentes mesures de soutien à l’économie mondiale et à une "Obamania" passagère, les marchés semblent reprendre conscience de la gravité de la situation économique.
Et ni l’annonce par la Banque centrale européenne (BCE) de l’abaissement d’un demi-point de son principal taux directeur, à 3,25%, ni la baisse record du taux directeur de la Banque d'Angleterre, de 4,5% à 3%, ne semblent pouvoir les rassurer.
Ainsi, après dix jours de rebond, les bourses européennes replongent. A Paris, le CAC 40 perd 6,38 % à la clôture, à 3.387,25 points. L’indice vedette Dax de la bourse de Francfort lâche 6,84 %, à 4.813,57 point. A Londres, le Footsie recule de 5,70 %, cédant 258,32 points, pour finir à 4.272,41 points.
Parallèlement, le prix du baril de Brent est tombé sous
57 dollars à Londres, son niveau le plus bas depuis février 2007. Depuis leur envolée à des records à près de 150 dollars (147,50 dollars à Londres) en juillet, les prix du pétrole ont abandonné plus de 60% de leur valeur.
Cécile Mimaut, avec agences
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