Cet article date de plus de treize ans.

Les loyers en baisse pour la première fois depuis 10 ans

L'observatoire Clameur vient de rendre publique son étude sur les loyers du secteur privé. L'année 2009 se différencie très nettement des années précédentes. Traditionnellement, à la fin de l'année, on assiste à une poussée des loyers. Or, cette fois-ci, il n'en est rien.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Depuis dix ans, ils ne cessaient d'augmenter. Et les dernières hausses étaient plutôt salées : +2,1% en 2008 et + 2,7% en 2007. Mais la crise est passée par là et, pour la première fois depuis 1998, l'esquisse d'une baisse des loyers se dessine, avec un recul de 0,8% depuis le début de l'année qui, sur l'ensemble de 2009, pourrait bien atteindre -1% à -1,5%, estime Michel Mouillard, professeur d'économie à l'université de Paris X-Nanterre et auteur de l'étude de l'observatoire des loyers Clameur, publiée aujourd'hui.

Si la baisse semble généralisée, excepté pour les studios (+0,1%), elle est plus ou moins importante en fonction du type de logement, - 0,5% pour les deux pièces contre -2,3% en pour les quatre pièces. Toutes les villes ne sont pas non plus logées à la même enseigne. Depuis le début de l'année, les loyers ont baissé dans plus d'une ville sur
deux (+50,4%), contre moins d'une sur quatre (23,6%) en 2008, mais certaines restent plus chères que d'autres. Ainsi, si les loyers ont baissé en moyenne de 4,2% à Bordeaux, ils ne reculent que de 2,2% à Marseille et de 0,5% à Paris. Quant à Lyon, Nice ou Nantes, ils se maintiennent à la hausse.

Rapporté au mètre carré, c'est l'Ile-de-France qui garde la palme de la région la plus chère (17,1 euros par m2 en moyenne) et le Limousin celle de la région la plus abordable (8,4 euros par m2), soit un prix variant du simple au double.

  • Etude basée sur le marché des nouveaux logements proposés à la location, et sur les logements loués à un nouveau locataire.

    Cécile Mimaut, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.