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Les frais bancaires dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir

L'association de consommateurs dénonce la dérive des frais, ces cinq dernières années : "toujours plus élevés et plus opaques". L'UFC-Que Choisir formule également des propositions pour y mettre fin.
Article rédigé par franceinfo
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Dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir, les brochures sur les tarifs bancaires. Elles contiennent en moyenne 24 pages, 303 tarifs...
_ D'une banque à l'autre, les dénominations des services varient. Les prix indiqués sont parfois mensuels, trimestriels ou annuels. Bref, comparer les tarifs entre banques relève du parcours du combattant.

L'UFC s'insurge aussi que des services auparavant gratuits soient devenus payants, comme les frais de photocopie ou de conservation de chèques.

L'association dénonce aussi les packs, prétendument avantageux, mais qui contiennent des services dont le consommateur n'a quasiment jamais besoin, comme le chèque de banque, par exemple.

Pointés du doigt enfin : les frais-sanctions facturés en cas de découvert . Agios + commission, ces frais dépasseraient souvent le plafond légal de 19,5 %.

L'association s'étonne enfin qu'en cinq ans les frais bancaires aient augmenté de 28 %, alors que les banques ont fortement réduit leurs coûts : les opérations effectuées par internet plutôt qu'au guichet leur font économiser de l'argent , la baisse du nombre d'émissions de chèques aussi.
_ Enfin, les 12 principales banques françaises se sont séparées ces cinq dernières années de 15.000 conseillers de clientèles.

SEPT PROPOSITIONS

Face à cette situation, l'UFC-Que Choisir propose sept mesures à la ministre de l'Economie - qui s'est déjà inquiétée de cette dérive, et a confiée une mission sur les frais bancaires à deux personnalités.

  • Les frais devraient avoir la même dénomination, quelle que soit la banque,
    afin que le consommateur puisse choisir en connaissance de cause. Au début de
    chaque brochure, il devrait y avoir aussi un récapitulatif des principaux
    tarifs.
  • L'association propose également la création d'un observatoire des tarifs
    bancaires, pour plus de transparance. “Les banques vivraient un peu moins cachées”, dit-elle.
  • Enfin, il faudrait également limiter le nombre et le montant des frais
    sanctions encaissés par les banques.

    Mathilde Lemaire

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