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Les bourses mondiales encore dans la tourmente

Nouveau décrochage des places financières, aujourd'hui. Deux mois après les premiers effets de la crise des {subprimes}, c'est la vente d'une banque d'affaires américaines qui fait dégringoler la plupart des bourses de la planète.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © REUTERS / Issei Kato)

Les mauvais signaux se suivent et se ressemblent dans une actualité financière mondiale plongée dans la morosité. Entre le dollar faible, et en corollaire les records sans cesse battus par l'or et le pétrole, il ne se passe pas une journée sans qu'un nouvel élément n'inquiète un peu plus les bourses.

Après une première série de chutes plutôt inquiétantes à la mi-janvier, liée à la crise des subprimes outre-Atlantique, les places financières ont à nouveau connu, aujourd'hui, des baisses spectaculaires de leurs indices.

Les places asiatiques ont enclenché le mouvement, l'indice Hang Seng de Hong Kong clôturant en chute de 5,18%, celui de Shanghai de -3,6% tandis qu'à Tokyo l'indice Nikkei dégringolait de 3,71%, tombant sous les 12.000 points pour la première fois depuis plus de deux ans et demi.

A l'origine de ces tendances, outre la baisse continue du dollar, un nouveau cas particulier venu des USA, et une intervention de la Banque fédérale (Fed) pour sauver la banque d'affaires Bear Stearns. Celle-ci a été quasiment bradée au profit d'un autre établissement bancaire, JP Morgan.

Ce rachat pour une (relative) bouchée de pain, annoncé hier soir, a ainsi suscité l'inquiétude de Wall Street à l'ouverture (-1,62% pour le Dow Jones), avant que la vente n'apparaisse plus tard comme un évènement à même de rassurer les marchés.

Sauf peut-être à Paris, où la situation du CAC 40 va de mal en pis. Celui-ci a ouvert sur une baisse de 2,62%, pour clôturer ensuite à -3,51% et 4.431 points. Franchissant ainsi la barre "psychologique" des 4.500 points, pour la première fois depuis novembre 2005.

Signe inquiétant, la baisse au Palais Brongniart est supérieure à 20% depuis le début de l'année. Un pourcentage généralement considéré par les spécialistes comme celui d'un krach.

Concernant la situation américaine, le président Bush a reconnu aujourd'hui des "temps difficiles", en assurant toutefois que la situation était maîtrisée.

Matteu Maestracci avec agences

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