Les bourses continuent leur yo-yo
Pas de boussole, les marchés sont dans le brouillard. Leur logique, c'est d'anticiper sur les 6-9 mois à venir. Mais là ils ne voient pas même de quoi demain sera fait. Alors les montagnes russes continuent. Ce n'est plus tant leur inquiétude pour les banques qui explique ces dents de scie, que leur angoisse devant la contamination de l'économie réelle. L'immobilier, l'automobile, … des secteurs entiers sont touchés.
Aujourd’hui, la Bourse de Tokyo a terminé la séance en hausse de 6,41%, l'indice Nikkei gagnant 459,02 points à 7.621,92 points, renversant la tendance après avoir brièvement chuté dans la matinée à son plus bas niveau depuis 26 ans. Le yen s’est brusquement déprécié face au dollar et à l'euro, le dollar repassant largement au dessus des 95 yens et l'euro au dessus des 120 yens.
Hier, la Bourse de New York a terminé en forte baisse. Wall Street a emboîté le pas aux principales places financières mondiales après avoir évolué en yo-yo tout au long de la séance: le Dow Jones a perdu 2,42% et le Nasdaq 2,97%. Après être tombé vendredi au plus bas depuis avril 2003, le Dow Jones, en forte baisse à l'ouverture, a plongé dans les toutes dernières minutes de séance.
Les bourses européennes, aussi, continuaient leur plongeon. La Bourse de Paris a terminé en fort recul, l'indice CAC 40 perdant 3,96%, après avoir lâché plus de 6% à la mi-séance, tandis que Londres a lâché 0,76% à la clôture. Exception notable : la Bourse de Francfort a fini hier en hausse de 0,9%, sauvée par l'envolée inédite du cours de Volkswagen, qui a gagné plus de 146%.
Cécile Mimaut, avec agences
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