Cet article date de plus de treize ans.

Le tabac 6% plus cher

Qu’il s’agisse des cigarettes ou du tabac à rouler, la facture augmentera indifféremment de 6% à partir d’aujourd’hui. Cela représente en moyenne 30 centimes de plus par paquet. En clair, plus moyen désormais de fumer à moins de 5 euros...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Cette augmentation avait été votée fin octobre à l'Assemblée, puis confirmée la semaine dernière par Nicolas Sarkozy, au terme d'un long débat. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait notamment plaidé pour 10% de hausse, plusieurs années de suite. Le ministre du Budget, Eric Woerth, préférait lui 6%.

TROP FAIBLE

Une augmentation trop faible, regrette notamment le Professeur Yves Martinet, président du Comité National contre le Tabagisme. "L'arbitrage s'est fait en faveur des buralistes contre la santé publique", estime-t-il. Et de rappeler que l'augmentation de 6% en 2007 "n'a eu aucune incidence sur la consommation".

TROP CHER

Mais chez buralistes, on est inquiet. Pour Pascal Montredon, président de la Confédération des débitants de tabac, "6% c'est très, très fort" dans la situation économique actuelle, même si "c'est mieux que 10%" comme les anti-tabac le réclamaient. "Il faut trouver des mesures qui fassent baisser la consommation mais qui ne pénalisent pas la profession", insiste-t-il.

NON A LA VENTE DE CIGARETTES SUR INTERNET

Lors de la présentation de son nouveau Plan cancer (2009-2013), la semaine derrière à Marseille, Nicolas Sarkozy a qualifié de "forte progression" la hausse de 6% du prix du tabac. Cette mesure sera complétée par d'autres comme l'interdiction de la vente de cigarettes sur internet, a confirmé le chef de l'Etat, ou encore la hausse - de 50 à 150 euros – du remboursement des substituts nicotiniques pour les bénéficiaires de la couverture maladie universelle et les femmes enceintes, a-t-il ajouté.

Cécile Mimaut, avec agences

Oeuvres liées

{% document %}

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.