Le sort de la raffinerie des Flandres sera connu le 1er février,a indiqué Total jeudi qui a convoqué à cette date un CCE
Le groupe envisagerait de fermer ou vendre sa raffinerie de Dunkerque, qui emploie 370 salariés, en grève depuis mardi. Les grévistes ont décidé jeudi de poursuivre leur mouvement jusqu'au Comité central d'entreprise.
La quasi-totalité des sites Total ont été affectés par une grève mercredi de soutien aux salariés de cette raffinerie du Nord.
Total étudie différents scénarios pour sa raffinerie des Flandres parmi lesquels la fermeture définitive, la vente, un arrêt prolongé ou la transformation en dépôt.
La raffinerie est en "arrêt conjoncturel" depuis septembre pour résorber les stocks, et réceptionne des produits pétroliers livrés par bateaux puis réexpédiés par camions, faisant office de dépôt, selon les syndicats.
Mardi après-midi, quelque 200 salariés de Total et d'entreprises sous-traitantes, ont investi les locaux de la direction avant d'être reçus par le directeur du site qui a "pu prendre compte de leur inquiétude mais n'avait pas d'élément à leur donner pour les rassurer", selon un porte-parole de la direction du site.
Cette raffinerie emploie directement 370 personnes, et environ autant chez les sous-traitants, pour une capacité de traitement de 137.000 barils par jour. Le groupe pétrolier a fermé le 15 septembre cette raffinerie pour une durée indéterminée en raison de la faiblesse de la demande et des marges de raffinage.
Selon la direction, le site dunkerquois représente 8% du marché français du raffinage et son blocage n'aura pas d'impact sur les livraisons de carburants aux clients.
Mise en service en 1974, la raffinerie des Flandres est une des six raffineries françaises du groupe Total. Les raffineries européennes sont actuellement en difficulté en raison de la chute des marges de raffinage liée à la crise et faute de débouchés. Total avait annoncé en septembre qu'il entendait restructurer et consolider le raffinage et la chimie.
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