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Le produit intérieur brut de l'Allemagne a augmenté de 3,6 % en 2010, selon l'Office fédéral de la statistique

Il s'agit de la croissance la plus forte depuis la réunification du pays en 1990. Une croissance d'autant plus forte qu'en 2009, la première économie européenne s'était contractée de 4,7 %.De son côté, le déficit public a atteint 3, 5 % en 2010, a indiqué l'Office fédéral des statistiques.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP)

Il s'agit de la croissance la plus forte depuis la réunification du pays en 1990. Une croissance d'autant plus forte qu'en 2009, la première économie européenne s'était contractée de 4,7 %.

De son côté, le déficit public a atteint 3, 5 % en 2010, a indiqué l'Office fédéral des statistiques.

En octobre 2010, le gouvernement allemand s'était dit "confiant" dans la possibilité de revenir sous cette barre des 3 % en 2011, mais sans donner davantage de prévision.

Le rebond de la première économie européenne, bien plus fort que prévu par les experts, devrait se poursuivre en 2011, aux dires des mêmes, mais à un rythme toutefois moins élevé.

Après avoir été très durement touché par la crise, avec un recul de 4,7 % en 2009, le produit intérieur brut allemand a rebondi bien plus vite en 2010 que celui de la plupart des autres pays européens et des grandes économies développées. Premier exportateur européen, l'Allemagne a profité de l'appétit des pays émergents pour ses voitures, produits chimiques ou machines industrielles. Un mouvement qui s'est traduit par une envolée des exportations (14,2 %).

Les consommateurs allemands ont par ailleurs apparemment retrouvé le chemin des magasins. Traditionnellement anémique, la consommation des ménages a frémi (+ 0,5 %).

La République fédérale n'avait pas connu un tel taux de croissance depuis l'établissement en 1991 de statistiques pour l'ensemble du territoire, après l'"absorption" de l'ex-RDA. Le précédent record datait de 2006 et s'établissait à 3,4 %.

Grâce à ce mouvement, les recettes fiscales sont en hausse et le chômage recule, ce qui fait baisser les dépenses sociales, notamment celles de l'assurance-chômage.

Le gouvernement fédéral a lancé un vaste plan de rigueur qui doit lui faire économiser 80 milliards d'euros d'ici 2014.

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