Le port du Havre a enregistré en 2009 une baisse de 8,5% de son trafic en 2009 dans tous les secteurs

Du pétrole brut aux conteneurs, le trafic est tombé à 74 millions de tonnes (Mt) sous l'effet de la crise.

Premier trafic du port, les importations de pétrole brut ont reculé de 9%, à 31,4 Mt, en raison d'une réduction sensible de l'activité des raffineries de la vallée de la Seine.

La situation aurait pu être pire sans la consommation des ménages français
Les autres vracs énergétiques se sont également inscrits à la baisse comme les produits pétroliers raffinés (-3%, à 12,1 Mt) et le charbon (-11%, à 2,2 Mt).

Dans le domaine des conteneurs, la priorité de ce port qui occupe la première place en France dans ce domaine, le recul a atteint 11%, à 22,1 Mt. Au Grand port maritime du Havre (GPMH), on assure que la chute aurait été plus dure sans "le bon niveau de la consommation des ménages" en France sur la majeure partie de l'année.

Côté trafic routier, les résultats définitifs ne sont pas connus mais, selon les premières indications, les remorques transportées entre la France et la Grande-Bretagne ont été en progrès (+16%) tandis que les voitures neuves, à l'import et à l'export, ont affiché un fort recul (de l'ordre de 25 %).

Enfin, côté passagers, le trafic par car-ferries avec la Grande Bretagne s'est également réduit (319.000 voyageurs, -10%) tout comme l'activité croisières (58.000 touristes, -26%).

En 2010, le GPMH a prévu de mettre à nouveau l'accent sur le trafic des "boîtes" avec le début de la livraison de six nouveaux postes de réception des grands porte-conteneurs et le lancement de la construction d'un pôle de tri branché sur la voie d'eau et le fer.