Le parlement a adopté mercredi soir un nouveau texte visant à rembourser la Grande-Bretagne et les Pays-Bas
Attirés par les rendements très élevés qu'offrait la banque islandaise Icesave, plus de 320.000 Britanniques et Néerlandais ont perdu leurs économies lors de la nationalisation de sa maison mère, Landsbanki.
Londres et Amsterdam ont dû intervenir pour indemniser partiellement ces épargnants avant de se retourner vers le gouvernement islandais.
"Adopter ce projet de loi est la meilleure option et nous épargnera davantage de dégâts économiques", a déclaré le ministre des Finances, Steingrimur Sigfusson, lors du débat à l'Althing, le parlement. Outre le redémarrage économique, cette loi doit également augmenter les chances de l'Islande d'adhérer rapidement à l'Union européenne (UE).
En effet, le litige sur Icesave qui dure depuis l'été dernier, a été un obstacle pour la candidature de l'île à l'UE et a entraîné des retards dans le versement de nouvelles tranches du prêt d'urgence de 2,1 milliards de dollars accordé par le Fonds monétaire international (FMI).
Une première version de cette loi, votée en août, avait été critiquée par la Grande-Bretagne et les Pays-Bas qui déploraient que la garantie publique islandaise ne court que jusqu'en 2024 que le paiement ait été complet ou non. La nouvelle mouture prolonge ce délai par blocs de cinq ans renouvelables.
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