Le logement neuf en crise
Les chiffres publiés par le ministère du Logement et de l'Egalité des territoires ne sont pas bons. Les projets d'acquisitions immobilières ne concernaient au deuxième trimestre que 20.000 logements neufs. C'est 12,1% de moins qu'à la même période en 2013.
Maisons individuelles cherchent acquéreurs
Si les réservations à la vente d'appartements sont en repli de 10,9%, ce sont les maisons individuelles qui sont les plus touchées par ce manque d’acheteurs, avec des réservations à la vente en recul de 23,2%, soit 1.808 réservations. L'offre diminue elle aussi : -33,5% par rapport à la même période l’an dernier, avec seulement 2.000 nouvelles offres de maisons ce trimestre.
Les futurs acheteurs ont aussi tendance à hésiter jusqu'au dernier moment, pour finalement changer d'avis. Au deuxième trimestre, le taux de désistements est en augmentation de 15,3% par rapport à la même période de 2013. Au final, 10% du total des réservations sont annulées.
Plus d'un an pour écouler les stocks
Dans ce contexte morose, vendre un logement neuf prend aujourd'hui beaucoup de temps. Pour les appartements, le délai d'écoulement des stocks a augmenté, à 4,9 trimestres contre 4,6 au premier trimestre. Pour les maisons individuelles, il est passé à 5,9 trimestres contre 4,8 à la même période l’an dernier.
Les prix restent malgré tout élevés, avec de fortes disparités en fonction des régions. Ainsi, le prix d'une maison individuelle s’établissait au second trimestre à 255.900 euros en moyenne, mais à 177.300 euros en Basse-Normandie contre 422.700 euros en Corse et 349.700 euros en Ile-de-France.
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