Le FMI n'est pas encore en mesure d'évoquer les conditions ou les termes d'un deuxième plan d'aide à la Grèce
C'est ce qu'a déclaré lundi sa directrice générale, Christine Lagarde, à Washington.
Elle a ajouté que "la Grèce a beaucoup fait d'efforts pour réduire le déficit et réussir à consolider l'équilibre de son budget de l'ordre de cinq points de son PIB", précisant que "ce n'est pas suffisant, qu'il faut faire davantage."
La solution passe par une coopération entre la Grèce et la "troïka" qui réunit l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI , a souligné Christine Lagarde.
Divisés sur les modalités d'une participation du secteur privé, les pays de la zone euro ont décidé de différer leurs décisions sur ce dossier, prenant le risque d'une accélération de la contagion à des pays comme l'Espagne et l'Italie.
"En ce moment, l'Italie est clairement confrontée à des problèmes, qui sont essentiellement dus au marché et auxquels, j'en suis sûre, le gouvernement italien et ses partenaires seront attentifs", a-t-elle poursuivi, souhaitant davantage de croissance à l'appui des mesures de consolidation budgétaires.
Le FMI a procédé récemment à un examen de la situation économique de la Péninsule et "certains chiffres italiens sont excellents", a souligné l'ex-ministre française des Finances, qui a succédé début juillet à Dominique Strauss-Kahn.
Christine Lagarde a par ailleurs indiqué sans plus de précisions que des changements de l'organigramme du FMI seraient annoncés mardi.
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